L’APRÈS SAKIFO – TRITON : “Nous avons projeté une belle image de Maurice à La Réunion”

Seul représentant mauricien lors du Sakifo 2017, Tritonik a attiré la grosse foule lors de son passage sur le site de la Ravine Blanche à St-Pierre à La Réunion. Son afro oriental blues a séduit un public qui est resté jusqu’à la fin de son set et qui a dansé sur sa musique et acclamé sa prestation énergique. Quelques semaines après, Éric Triton fait un bilan positif de cette expérience.
Entre Éric Triton et La Réunion, c’est l’amour fou. Ayant vécu deux ans à l’île soeur, le chanteur était un peu chez lui lors du festival. Chacun de ses passages a été ponctué de succès et le Sakifo 2017 n’a pas failli à la tradition. Rien que l’image de sa guitare de gaucher en main à sa venue sur scène attire les acclamations du public qui avait déjà choisi d’assister à sa prestation en entier et ce malgré la tenue d’autres concerts au même moment. Chose qu’Éric Triton a beaucoup appréciée. “Ce qui m’a fait beaucoup plaisir, c’est que le public est resté jusqu’à la fin de notre prestation. Ce n’est que quand on leur a dit au revoir qu’ils sont partis. C’est extraordinaire.”
“Redorer le blason de Maurice”
Si le public était manifestement conquis, c’est surtout en raison de la bonne énergie que dégageait le groupe sur scène, visiblement très heureux de jouer sur cette plate-forme. “Nous étions très excités sur scène, peut-être même un peu trop. De percevoir autant d’amour autour de notre musique est quelque chose de très grand. Comme nous le faisons toujours, nous avons donné tout ce que nous avions. C’était un vrai bonheur d’être sur la scène et de voir les gens danser, nous acclamer et coopérer avec nous.”
L’auteur de Blues dan mwa tient également à faire ressortir que cela lui tenait à coeur de projeter une belle image des Mauriciens lors de ce Sakifo pour, dit-il, “redorer le blason de Maurice après quelques mauvaises expériences du passé. Je ne vais citer aucun nom, mais il y en a quelques-uns qui ont terni l’image des Mauriciens à La Réunion. Nous n’avons déçu personne, vis-à-vis de l’organisation, nous avons respecté nos engagements que ce soit pour les horaires ou pour les interviews. Nous avons projeté une belle image de Maurice”.
Contacts.
Ce genre d’expérience procure tellement d’émotions qu’il augmente le désir de rejouer sur des scènes du même acabit tout de suite après. “Quand vous êtes en osmose avec votre public, quand vous bénéficiez d’un bon son et de bonnes lumières, vous n’avez qu’une envie c’est d’avoir d’autres occasions comme celles-ci très vite. Aller jouer dans de grands festivals et poursuivre sur cette lancée”, confie Éric Triton.
Un désir qui a toutes les chances de se réaliser prochainement eu égard aux nombreux contacts faits durant le festival. “Ce qui est aussi intéressant avec ce genre de festivals, c’est que nous avons l’occasion de rencontrer beaucoup de gens dans la musique et de se faire des contacts qui peuvent nous propulser en avant. Nous avons rencontré des gens qui ont des festivals au Kenya ou en Afrique du sud. Ce qui nous permettra peut-être d’aller jouer dans ces pays dans un futur proche. Moi j’y suis déjà allé mais pour les musiciens du groupe c’est intéressant.”

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