À LA CITADELLE : Une femme de 18 ans agressée mortellement

L’enquête sur le cadavre retrouvé hier soir sur le flanc de La Citadelle, en face du Champ-de-Mars, a considérablement progressé dans le courant de la nuit à ce matin. Les limiers, sous la responsabilité du surintendant de Police Delawarally, Divisional Commander de Port-Louis Nord, sont en présence d’informations confirmées à l’effet qu’il s’agit de Janika Ramchurn, une habitante de Montagne-Longue âgée de 18 ans. D’autres éléments d’importance capitale pour l’enquête ont été obtenus dans la matinée à la suite de l’autopsie, effectuée par le Chief Police Medical Officer Gungadin, attribuant la mort de la victime à une asphyxie causée par étouffement. Avec ce cas de foul play confirmé, la police interroge depuis la mi-journée le compagnon de la jeune femme dont la disparition avait été signalée par ses proches.
Les recoupements d’informations auprès des sources dignes de foi tendent à confirmer que les indications initiales des enquêteurs de la police concernant le fait que la victime Janika Ramchurn portait des traces de blessures sur sa bouche, laissant croire à un étouffement, ont été soutenues avec les conclusions du rapport d’autopsie ce matin. En effet, après avoir procédé à un premier examen du corps peu après la macabre découverte hier soir à La Citadelle, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, Chief Police Medical Officer, a conclu à la suite de l’autopsie, que l’habitante de Montagne-Longue a été mortellement agressée et a attribué la cause de sa mort à des suites d’asphyxie par étouffement. Avant le début de cet exercice au Princess Margaret Orthopaedic Centre, les membres de la famille de Janika Ramchurn ont formellement identifié son corps.
Avec ces nouveaux éléments apportés à l’enquête, l’une des priorités des hommes du Divisional Commander de Port-Louis Nord, le surintendant de Police Delawarally, est de dresser une liste de connaissances qui ont été en contact avec la jeune Janika Ramchurn ces derniers jours. Outre les auditions des proches parents de la victime — qui avaient formellement rapporté sa disparition à la police —, les limiers étaient depuis ce matin à la recherche du compagnon de la jeune femme. Les informations disponibles indiquent que l’homme est connu de la famille Ramchurn compte tenu des relations existantes entre la victime et lui. Le suspect a été interpellé à la mi-journée par les limiers de la Major Crime Investigation Team et devra être questionné sur son emploi du temps d’hier. Il devra aussi fournir des détails sur sa relation avec la jeune femme. Son interrogatoire, qui est en cours, pourrait s’avérer déterminant pour la suite de l’enquête policière qui a démarré à 18 h hier.
Cependant, force est de constater que l’enquête a rapidement évolué vu qu’après cette terrible découverte, les enquêteurs étaient en présence de très peu d’indications sur l’identité même de la victime. Cette dernière a été retrouvée allongée sur le dos, portant un jeans et un top, tandis que son sac à main se trouvait à environ cinq mètres d’elle.
Ainsi, durant la soirée d’hier à ce matin, les enquêteurs devaient multiplier les efforts en passant en revue les descriptions des jeunes femmes âgées dans la vingtaine et qui ont été signalées disparues récemment par leurs proches. Ce n’est qu’aux alentours de 3 heures du matin que cet exercice de profiling devait porter ses fruits avec les informations relevées sur le cadavre retrouvé à La Citadelle correspondant avec celle d’une certaine Janika Ramchurn. Lors des premiers échanges avec les responsables de l’enquête, le père de la victime a indiqué que sa fille était employée dans un supermarché auparavant pour ensuite prendre de l’emploi, il y a deux semaines, dans un commerce à Port-Louis en tant que salesgirl. L’enquête policière se poursuit.

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