La Shipping Division dotée d’un nouveau système informatique

D’ici le mois prochain, la Shipping Division du ministère l’Économie océanique, de la Pêche et des Ressources marines sera dotée d’un nouveau système informatique dénommé Shipping Division Computerised Information System (SDCIS). C’est ce qu’a annoncé le Director of Shipping, Alain Donat, dans le cadre d’un tour d’horizon des projets de son département pour 2018.

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« En ligne avec la Vision 2030 du gouvernement de tirer parti du plein potentiel de l’industrie océanique, le ministère l’Économie océanique, de la Pêche et des Ressources marines a décidé de relever le défi de moderniser ses services en mettant à la disposition des opérateurs des services portuaires le SDCIS », a révélé le Director of Shipping, Alain Donat. Selon notre interlocuteur, ce système informatique modernisera le service de la Shipping Division aux opérateurs maritimes. « Le SDCIS facilitera l’implémentation de la Merchant Shipping Act, l’enregistrement des bateaux ainsi que le recensement, la certification, la formation et l’évaluation des marins, de même que le recrutement de l’équipage », a-t-il expliqué. « Plus important encore, ce système informatique améliorera la prestation des services à tous ceux concernés à travers un accès plus facile aux informations et, par conséquent, il y aura une réduction du temps mis pour le processus des demandes », a-t-il ajouté. « Le SDCIS entrera en opération en février », a-t-il avancé.

Autre projet de la Shipping Division pour 2018 : le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires. Alain Donat explique que, pour mieux se stabiliser, les navires prennent l’eau des ballasts dans un port avant de la décharger à l’arrivée dans un autre port. Mais ces eaux peuvent contenir des milliers de microbes marins, de plantes et d’animaux, voire de micro-organismes ou d’espèces aquatiques envahissantes, qui sont ensuite transportés dans le monde entier, propageant ainsi des risques sérieux de contamination de port en port, de pays en pays, déstabilisant par là même les écosystèmes marins locaux.

Le Director of Shipping rappelle que sa division a signé en 2016 un nouvel accord avec le Mauritius Oceanic Institut (MOI) pour étendre le Port Biological Baseline Survey à Port-Mathurin, à Rodrigues, pour détecter la présence de toutes espèces envahissantes introduites par le déversement des eaux de ballast et sédiments des navires. Le MOI avait complété en 2014 une telle étude dans la rade de Port-Louis. « Une équipe d’experts s’apprête à aller à Rodrigues ce mois-ci pour collecter des échantillons de l’eau de la rade de Port-Mathurin et animer une campagne de sensibilisation avec la communauté locale », a annoncé Alain Donat.

« Cette mission a pour objectifs, entre autres, de faire un inventaire de la vie marine dans et autour des ports commerciaux fréquentés par des navires qui portent des eaux de ballast afin de détecter la présence ou pas d’espèces envahissantes introduites par ces navires, soit dans l’eau des ballasts, soit attachées à leur coque. Une base de référence pour des données biologiques pour déterminer des changements futurs sera également élaborée », a ajouté le Director of Shipping. Alain Donat rappelle que les espèces aquatiques envahissantes représentent une menace majeure pour les écosystèmes marins et que la navigation maritime a été reconnue comme étant un vecteur principal d’introduction de ces espèces dans de nouveaux milieux.

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