La vie au Village des Jeux: Un calme olympien…

Cela fait quatre jours déjà que la flamme des Jeux a été allumée à l’issue d’un spectacle son et lumière grandiose. Mais athlètes et dirigeants s’étaient déjà installés au Village des Jeux deux voire trois jours avant. Hier en milieu de journée, Le Mauricien s’est rendu sur place pour voir comment se déroulait la vie dans cet espace. Tous ceux que nous avons rencontrés ont été unanimes à dire que les conditions d’installation sont correctes. Certains profitent même du cadre paradisiaque de l’île artificielle Persévérance pour évacuer la pression avant d’entamer la compétition.
Les premiers que nous avons rencontrés sont les basketteurs seychellois. Dans le bloc d’appartements, on discute de tout et de rien pour faire passer le temps. L’ambiance est très relaxe, surtout après leur victoire de la veille (76-74) face aux Malgaches. On rigole et on profite du moment pour se reposer. Le basketteur Abdel Sylla se dit heureux de vivre cette expérience dans son pays, après ses premiers Jeux en 2007 à Madagascar.
« Je suis content d’être là et de vivre une nouvelle fois l’ambiance des Jeux. La vie au Village est sympathique et on vit comme un seul peuple. C’est tellement formidable. Tou dimounn koze ek fer Dalon. C’est ça la beauté des Jeux. De plus, il y a de l’animation le soir, ce qui donne encore plus de valeur aux Jeux. C’est un moment où tout le monde se côtoie. On est tous contents d’être là », déclare Abdel Sylla.
Quelques mètres plus loin, nous rencontrons l’haltérophile mauricien Ravi Bhollah. Il confie que tout se passe bien, même si dès fois la chaleur est incommodante. Il avoue que le restaurant est un peu loin des logements et que la poussière est gênante. « Mais dans l’ensemble, nous n’avons pas à nous plaindre. On est venus ici pour participer à une compétition et nous devons rester très concentrés sur notre objectif », remarque-t-il.
S’il trouve l’ambiance formidable, il regrette toutefois qu’il n’y ait pas de salle de jeux. « Internet est payant et c’est cher. Je ne dis pas que c’est une nécessité au Village, mais ça aide énormément à évacuer la pression. » Ravi Bhollah nous raconte que pour le moment tous les athlètes se concentrent sur les compétitions et que, par la suite, ce sera plus facile de se familiariser avec tout le monde.
Martial Natchoo, dirigeant de la Fédération mauricienne de cyclisme, s’apprêtait à quitter le Village pour se rendre à Roche-Caïman pour le début des compétitions de cyclisme. « On est bien installés et nous sommes satisfaits des conditions mises à notre disposition par les Seychellois. Ils ont fait le maximum pour nous mettre à l’aise. Je trouve aussi que les responsables des délégations mauriciennes font un travail remarquable auprès de leurs athlètes. Comme on dit, ils sont aux petits soins », fait-il ressortir.
Plus loin dans le camp de la délégation mauricienne, on rencontre la basketteuse mahoraise Mélina Nassur. Selon elle, tout se passe bien et l’ambiance est très conviviale. « Le soir, on se détend avec l’animation mise en place au Village. Nous n’avons pas encore fait de sortie puisque nous sommes concentrés sur la compétition. Il n’empêche que nous avons déjà une petite plage pour nous reposer. »
Le boxeur double médaillé d’or (2003 et 2007) dans la catégorie -54 kg, aujourd’hui -56 kg, est lui en route pour le déjeuner. C’est avec plaisir que Bruno Julie accepte de nous parler. « C’est très bien ici, surtout que nous sommes au bord de la mer. Je m’y plais bien, car le pays est très beau. C’est la première fois que je découvre un Village des Jeux au bord de la mer dans un cadre aussi magnifique. On est relaxes, mais toujours concentrés sur la compétition. Je suis aussi très content de voir tous les peuples de l’océan Indien réunis dans un même endroit », déclare Bruno Julie.
En dernier lieu, on croise à la sortie du Village le maire Colin Quatre, qui nous avoue que tout se déroule selon les prévisions. « Il y a des problèmes mineurs que nous arrivons à régler. Nous avons aussi équipé les appartements de ventilateurs. Les délégations mauriciennes, comoriennes et mahoraises en disposent déjà, alors qu’aujourd’hui (Ndlr : hier) nous en avons fait autant pour les Réunionnais et Seychellois. »
Il se dit satisfait dans l’ensemble de la vie au Village. « L’ambiance y est formidable et chacun se respecte. Nous avons même prévu de l’animation dans la soirée jusqu’à 22h. Mais cela dépend bien évidemment des chefs de délégation pour en décider. »

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