Législatives 2019 : Lalit souhaite un traitement équitable de la part des médias

Le parti Lalit a écrit aux responsables des radios privées et à la direction de la MBC pour réclamer plus de discernement dans le temps alloué aux différentes formations politiques lors de cette campagne électorale. Tout en reconnaissant qu’il y a un certain nombre de partis à ces élections et qu’il est difficile de couvrir tout le monde, le parti donne des pistes comme la continuité dans l’action, aux responsables des médias, pour faire leur choix.

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La lettre, signée Lindsey Collen, rappelle que pendant toutes les campagnes électorales, les radios ouvrent leurs antennes aux partis politiques. Dans ce contexte, il y a des difficultés à partager le temps entre les nombreux partis politiques enregistrés. Toujours est-il, ajoute-t-elle, qu’il y a, parmi ces partis, ceux qui sont là uniquement pour une élection et d’autres qui ont une continuité dans l’action. Lalit donne ainsi des pistes pour aider les responsables des médias à faire leur choix, en se basant sur son propre cas.

Le parti, rappelle Lindsey Collen, est actif sur plusieurs plans, notamment la lutte pour la rétrocession des Chagos, le Best Loser System et la langue maternelle, entre autres. Tous ces thèmes ont été abordés dans sa publication bimensuelle, Revi Lalit, ainsi que son sur site Internet (www.lalitmauritius.org).

De même, souligne-t-elle, Lalit a organisé deux conférences internationales, qui ont eu une couverture médiatique importante.

« Au cours de ces 15 derniers mois, nous avons organisé deux marches concernant le logement et qui a réuni des centaines de personnes. Nous avons aussi mené campagne pour que la langue kreol ne soit plus interdite au Parlement. Nous avons organisé un symposium pour marquer les 50 ans de l’indépendance et nous avons aussi publié un document de 40 pages sur la question de la drogue. »

Lalit dit également avoir plusieurs porte-parole, dont certains avec plus de 40 ans d’expérience dans la politique, pour intervenir sur différents sujets.

« Nous avons déjà publié notre programme de 56 pages pour ces élections, contrairement aux autres partis. Et nous sommes aussi connus pour avoir toujours combattu le Best Loser System. Nous avons prouvé au fil des années que nous ne sommes pas un parti sectaire, ethno-religieux ou communal. »

Autant de raisons qui amènent le parti à réclamer un temps d’antenne approprié pour ces élections. Lindsey Collen souhaite que ces critères soient rendus publics par les radios privées et la MBC afin que les partis soient informés.

« En se basant dessus, des partis comme Les Verts Fraternels, Rezistans ek Alternativ et Lalit devraient se démarquer des autres partis non-représentés au Parlement. » Elle précise que cela ne veut pas dire que les autres partis ne devraient pas avoir de temps d’antenne, mais que leur durée devrait être plus court. « L’IBA et les médias ne devraient pas “deklar bet”, comme s’ils ne savent pas quels sont les partis enregistrés qui méritent un temps d’antenne ou pas. »

Finalement, tout en reconnaissant que la presse écrite n’opère pas sous la supervision de l’État, Lindsey Collen invite les journalistes à faire preuve de « plus de transparence » dans leurs couvertures de la politique.

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