L’élaboration des lois maritimes fait débat

Stephanie Reiche-de-Vigan, chargée de cours à la Sorbonne-Assas International Law School et professeur associé à l’Université catholique de Lyon, animera le 9 mars prochain un séminaire sur le trafic de déchets électroniques et la loi internationale.

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Cette initiative de l’Institute for Legal and Judicial Studies vise à aborder le problème de transfert de déchets dans les pays où il n’existe pas de dispositif légal ciblé. Destiné aux hommes de loi et à ceux exerçant dans le domaine judiciaire, ce séminaire devrait attirer l’attention sur l’importance de veiller à cette pratique, qui est condamnée par l’Union européenne et est sanctionnée par des lois internationales.

Cette conférence abordera les défis posés par le transfert des équipements électriques et électroniques usés des pays développés vers les pays moins développés en tenant compte de ce que dit le droit international. L’on discutera de l’interrelation entre le droit international de l’environnement, le droit maritime international et de la nécessité d’élaborer des politiques maritimes ciblées pour répondre à la question des déchets électroniques aux niveaux national, régional et international. Alors que les actions des pays d’exportation et d’importation sont nécessaires pour contrôler et prévenir efficacement les mouvements transfrontaliers de déchets électroniques, les règles internationales visent principalement à soutenir le renforcement des capacités dans les pays importateurs concernés par les questions de santé et de l’environnement liées aux déchets électroniques, de même que la gestion et l’élimination.

On révèle le peu d’attention accordée à la responsabilité du pays exportateur dans le contrôle du transport maritime et la prévention du trafic illégal de déchets électroniques. Le but de cette conférence est de donner une perspective juridique plus large en droit international et en “Comparative Law” pour aborder le problème des déchets électroniques en général et dans le contexte de Maurice en particulier. Stéphanie Reiche-de-Vigan enseigne les affaires internationales, les Global Temporary Issues, la “Comparative Law”, le droit international de l’environnement et le droit du développement durable.

Ses recherches portent sur le droit international et la “Comparative Law”, tous deux étant liés aux ressources naturelles. Elle a animé plusieurs conférences au Canada, en Chine, en Colombie, en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis et au Venezuela. Elle est également membre de la Société européenne de droit international et de la section “Climat, Ressources Naturelles & Énergie” de la Société de législation comparée. Membre fondatrice de l’initiative de l’Université sur le changement climatique et l’efficacité des ressources, Stéphanie Reiche-de-Vigan a obtenu son doctorat de l’Université Jean Moulin Lyon III et sa maîtrise en droit de l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I. En 2017, elle a enseigné l’International Environmental Law & Sustainable Development dans le programme de LLM de l’Université de Maurice.

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