Dans les coulisses du Maiden: Les officiels à l’épreuve aujourd’hui

La journée du Maiden avec une neuvième épreuve approuvée à la dernière minute a mis sous pression ceux qui avaient en charge de finaliser le programme officiel, d’autant que la veille avait eu lieu le tirage au sort traditionnel des lignes des partants de cette prestigieuse épreuve du Maiden. Tout cela s’est déroulé dans une atmosphère tendue, avec l’interrogatoire intempestif du jockey Joorawon, que l’entraîneur Ricky Maingard a préféré à l’Australien Brad Pengelly pour piloter son champion dans le Maiden. Depuis l’annonce de cette nouvelle samedi dernier, des pressions sournoises ont été exercées pour tenter de bloquer cette association, mais ni les rules of racing ni les directives ne peuvent s’y opposer.
Avec la pression, le Chief Stipe, Stéphane de Chalain, qui a repris les affaires en main il y a deux semaines doit faire preuve d’une attention de tous les instants et de clairvoyance concernant la journée la plus intense de la saison, celle dominicale du Maiden. Tâche ardue, surtout que depuis son retour il a été pointé du doigt pour n’avoir pas agi contre un jockey qui n’avait pas donné toutes les chances à son cheval. Il se trouve que le cheval en question est retourné au paddock avec une blessure, ce qui rendait difficile la sanction et une certitude de perdre ce cas en appel par la suite. Les commentaires négatifs qui lui ont été adressés n’étaient cette fois pas justifiés.
Le starter, Sébastien Poupard, en a lui aussi pris pour son grade dans nos colonnes pour des mauvais départs supposés. C’est un exercice difficile qui ne se passe pas toujours au mieux, mais ce n’était pas lui qui était aux commandes pour le départ le plus catastrophique de la saison, celui d’Avail, qui avait été « denied a fair start ». Il y a eu certes des départs laborieux avec le nombre de nouveaux et les stalles remplies surtout lorsque le public est proche. Mais chaque départ a sa vérité et la moindre hésitation peut influer sur le résultat de la course. D’où cette plus grande vigilance exigée qui est exprimée en toute bonne foi, même s’il peut arriver que le public ou le chroniqueur hippique peut aussi se tromper.
Dans tous les cas, les recommandations de l’Australien John Zucal pour une formation continue des officiels des courses à l’étranger pendant l’intersaison est plus que nécessaire. Les stipes professionnels, les starters et d’autres métiers du MTC doivent bénéficier d’une expérience accrue, car avec seulement 35 journées contre des centaines ailleurs, ils prennent plus de temps pour maîtriser parfaitement leur outil de travail qui évolue continuellement.
Pour la journée du jour, nous leur souhaitons bonne chance.

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