LIGNE 198 (MAHÉBOURG/PORT-LOUIS) : Cruel manque de places pour ceux se rendant dans la capitale

À chaque rentrée universitaire, voyager dans le dernier bus express à 8h Mahébourg/Port-Louis (ligne 198) est un vrai calvaire. Pour cause : la limite des passagers autorisée est largement dépassée en raison du nombre conséquent d’étudiants qui optent pour ce bus alors qu’un bus direct pour Réduit leur est attribué à 7h45. Les vives protestations des usagers, mais aussi des chauffeurs et receveurs, sont tombées dans l’oreille de sourds, bien qu’il en va de la sécurité de tout un chacun.
Le dernier express quittant Mahébourg à 8h pour se rendre dans la capitale est, selon la National Transport Authority (NTA),  initialement destiné à ceux se rendant seulement à Port-Louis, en prenant à son bord des habitants de Nouvelle-France, Camp Fouquereaux et Pont Fer, entre autres. Mais plusieurs étudiants se rendant aux cours à Réduit optent pour ce bus. Conséquence, les voyageurs se rendant à Port-Louis souffrent d’un manque de places accru et se retrouvent à se mettre souvent debout sur les marches à côté du receveur. La dangerosité de cette situation se fait sentir à chaque virage, lorsque les voyageurs se voient souvent dans l’obligation de s’agripper les uns aux autres.
Dépités, certains passagers se demandent s’il n’est pas temps que la NTA intervienne. « Nous sommes tous des habitués. Si nous ratons ce dernier express, c’est un vrai chemin de croix pour se rendre à Port-Louis, car le bus fait un détour à travers tous les villages, à savoir Plaine-Magnien, New Grove, Rose-Belle, etc. et passe par Ébène, Réduit et Bell-Village », déplore un usager. Et d’ajouter : « Nous ne comprenons pas pourquoi les étudiants ne prennent pas le bus pour Réduit qui leur est destiné à 7h45. Ils nous privent des sièges et tout le monde sait que voyager à plus de 75 personnes peut se révéler dramatique en cas d’accident. »
Contacté à ce propos, un haut cadre de la NTA s’est montré très concerné par cette situation. Il a donné la garantie de déléguer des inspecteurs dès demain sur cette route en vue d’un constat de visu pour tenter de trouver une solution à long terme.

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