LONBRAZ KANN DE DAVID CONSTANTIN : Chronique d’une mort dénoncée

Le long métrage Lonbraz Kann de David Constantin a été présenté en projection privée au Star de Bagatelle, le jeudi 18 décembre. Un an après la fin du tournage et sans déflorer l’intrigue du scénario, Scope plante le décor du film, joué en kreol morisien et sous-titré en français. Le grand public pourra voir ce film lors de sa sortie officielle. Aucune date n’est arrêtée pour l’heure.
La sucrerie est en cessation de “roulaison”. Des hommes se démènent contre le temps qui fige leur existence. L’histoire se cristallise sur des artisans et un vieux planteur hébété. De beaux diables dont la vie a été rythmée par les sifflements du moulin, désormais en immobilité. Les champs de cannes à sucre seront bientôt rasés pour faire place à des villas, vendues aux riches étrangers.
Les rustiques habitations du camp sucrier subiront également les assauts des machines. Des ouvriers ont accepté la portion de terre allouée par l’établissement sucrier. D’autres ont le sentiment d’être floués par le patron. Le démantèlement de l’usine désaffectée les condamne au désoeuvrement. C’est dans la boutique d’Ah-Yan que des ouvriers tentent de garder la tête hors de l’eau, entre rêves de reconversion, de nouvelle vie ou d’émigration.

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