MARCHANDS DE RUE : Une activité toujours très dense dans la capitale, malgré le contrôle rigoureux des policiers

Le contrôle policier en vigueur depuis cinq jours sur les mouvements des marchands de rue dans la capitale n’a en aucune manière freiné les activités de ces derniers. À trois jours de la fête de Noël, Port-Louis fourmille toujours de marchands ambulants dans le centre-ville. Si les autorités semblent moins sévères  par rapport à certaines rues interdites à ces marchands, en revanche, elles restent très fermes concernant l’interdiction de travailler rue John Kennedy, à La Chaussée et rue Magon. « Enfin, nous avons pu libérer ces rues ! » dit, sur un ton satisfait, un responsable du ministère des Administrations régionales.
À défaut d’avoir pu cette année libérer entièrement  les artères principales de la capitale des activités des marchands de rue, les autorités sont néanmoins satisfaites du contrôle rigoureux « et réussi » effectués rue John Kennedy, où se situent plusieurs  ambassades. « Après 15 ans, on a pu libérer la rue John Kennedy », dit un des responsables du ministère des Administrations régionales. « C’est un bon début et c’est un signal que nous envoyons aux marchands ambulants pour l’avenir. Ils doivent commencer à réfléchir sur la nécessité de se caser dans une place permanente. Nous n’allons plus tolérer leurs activités n’importe où l’année prochaine », ajoute ce responsable. « On travaille déjà sur un plan pour ceux désirant avoir une place permanente pour opérer. Comme le ministre l’a dit, il n’y aura plus de marchands dans les rues de la capitale l’année prochaine », poursuit cet interlocuteur.
Selon les habitués de la capitale, la situation s’est jusqu’ici améliorée de 50%. « Le verre est à moitié rempli », lance ainsi un propriétaire de magasin. Ce matin encore, dans les trois rues sur lesquelles les autorités ne transigent pas, quelques marchands de vêtements négociaient avec de jeunes policiers qui patrouillaient la zone, insistant pour y vendre leurs articles. « Inn dir ou pa kapav rest la ! Oule ki mo perdi mo travay ? » répliquait avec une pointe d’agacement un membre des forces de l’ordre.  
C’est principalement dans les deux rues entourant le bâtiment d’Air Mauritius, à proximité de la rue John Kennedy, que les marchands se sont installés en grand nombre pour cette période de fin d’année.

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