MAURITIAN TRIBUTE TO PINK FLOYD : Une ode transcendante

Le concert Mauritian Tribute to Pink Floyd a fait mouche auprès des pinkfloydiens mauriciens, venus assister au concert en grand nombre, samedi dernier, au Casela Nature and Leisure Park. Un hymne transcendant à l’un des plus grands groupes de rock de tous les temps… au clair de lune.
Dans la lignée des tributes au groupe mythique anglais fondé en 1979, l’ode mauricienne à Pink Floyd mérite amplement les félicitations du jury. Dans un concert de plus de deux heures, les 11 musiciens mauriciens se sont surpassés sur scène, communiquant au public une passion palpable. Un public d’ailleurs réceptif au talent des musiciens.
Reprenant les morceaux phares du groupe rock progressif anglais, la tribu composée de Steed Lebon (claviers et chants), Eric Desvaux, Thibault de Robillard (lead guitariste), Marc Giraud (claviers), Ashvin Seewoochurn (basse), Yavin Coopan (guitare et chant), Roro Constantin (guitare), John Kinsley Chee-Ting (saxophone), Mirella Desvaux (choeurs), Grace Gauthier (choeurs) et Arnaud Gauthier (chant et choeurs), se sont donnés à coeur joie sur scène. Une scène d’ailleurs spécialement aménagée dans l’esprit Pink Floyd, avec des jeux de lumière et des projections vidéo, en total accord avec les chansons interprétées.
Ainsi, le très fameux “On the Turning Away” — chanson protestataire contre les régimes politiques conservateurs de l’époque — s’est déroulé sur fond de toile bleuté, aux couleurs saturées… du psychédélisme à l’état pur.
Pendant plusieurs heures, “Another Brick in the Wall 1 & 2”, “Shine on you crazy diamond”, ou encore “Wish You Were Here”, ont été repris, à la note près, dans le seul souci de ne pas égratigner la version originale. Le fruit de longs mois de répétitions au sous-sol de Marc
Giraud. Des chansons reprises machinalement par le public.
“Hey ! sa sante-la sa ! mo ti fek tann sa kan mo ti kolez”, laissait échapper un des fans venus assister au concert. Un engouement à tous les niveaux, et des fans de tous les groupes d’âge. Car si la foule était majoritairement composée de têtes grisonnantes, force est de constater que plusieurs têtes neuves ont fait le déplacement. “The time is gone, the song is over”, mais Pink Floyd survit encore. La relève est assurée. 
Parmi les arbres, dans le froid de Cascavelle, le temps s’est arrêté, samedi soir. Un instant de catalepsie totale laissant la foule présente béante, voire transcendée. Voguant sur les mélodies vieilles de 40 ans, les fans sont unanimes : la passion n’a pas pris une seule ride. Un pari fou gagné pour cette troupe de 11 musiciens. En attendant un prochain concert…

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -