MAURITIUS DUTY FREE PARADISE SHOP : La nouvelle secrétaire du Chairman back to the Shop

À peine a-t-elle été promue au rang de secrétaire du Chairman que la supervisor de la Mauritius Duty Free Paradise Shop est revenue back to the shop. Serait-ce l’article paru dans Le Mauricien de mercredi dernier évoquant la grogne des autres employés qui a valu ce changement? Difficile à dire. Cependant, des rumeurs circulent que la principale concernée aurait refusé le poste de secrétaire au bureau de Rachid Daureeawoo et réclamé sa réintégration dans la boutique. En tout cas, les employés s’attendent désormais à plus de transparence pour les postes vacants. Ils espèrent que la direction ne reculera pas, cette fois encore, devant le collective agreement portant sur le paiement d’une compensation salariale de 21,5% attendue depuis trois ans, dont la signature est prévue fin de cette semaine.
Deux jours après la parution de l’article du Mauricien faisant état que, depuis le 19 avril, Rachid Daureeawoo comptait une nouvelle secrétaire en la personne d’une supervisor des boutiques hors taxes, voilà que la nouvelle recrue a été vue en train de travailler à nouveau dans les boutiques. Ce qui n’est pas pour déplaire aux employés du Duty Free qui s’estimaient lésés, regrettant que d’autres membres du personnel n’aient pu postuler pour le poste qu’ils ignoraient avoir été vacant. Avec une perception de favoritisme, ils ont évoqué leur frustration et ont émis des interrogations quant aux qualifications et compétences de cette supervisor qui semblait être dans les bons papiers du Chairman. S’ils ont été surpris de voir la supervisor reprendre son poste initial, des rumeurs circulant que c’est la principale concernée qui aurait demandé sa réintégration, les employés de la MDFP estiment que ce n’est que justice envers eux. Ils espèrent qu’en cas de besoin d’une secrétaire, ou pour tout autre poste vacant, la direction agira dans la transparence en publiant des appels à candidatures.
Vers la signature du collective agreement
Parallèlement, ces employés gardent un ultime espoir de voir, à la fin de la semaine, la finalisation de leur collective agreement attendu depuis près de trois ans. Lors de la dernière rencontre du syndicat avec le management au ministère du Travail, jeudi dernier, les changements réclamés – le paiement d’une compensation salariale de 19,5% et une demande d’arbitrage quant aux 2% restants, la révision du grading et également des allocations de transport des employés – ont été revus. “C’est le CEO Rakesh Rughoobeer lui-même qui a accédé à nos requêtes apportant illico, sur papier, les changements réclamés”, indique une source à la MDFP. Reste l’accord à être signé. Ce qui devrait être chose faite, selon les énièmes promesses faites par la direction, le 29 avril, lors du prochain board meeting. Ils espèrent également que leur boni de productivité, normalement attribué fin mars, suivant l’exercice d’inventaire effectué depuis janvier dernier, leur sera payé à la fin de ce mois.
Par ailleurs, les interrogations fusent quant aux dernières soldes proposées dans les boutiques hors taxes. Il s’agit d’une braderie s’élevant à 40% off sur des produits électroménagers de la marque Samsung pour le compte de Rakesh Gooljaury. Ces articles, indiquent nos sources, étaient restés dans le store depuis plus de deux ans après la migration des boutiques hors taxes dans le nouvel aéroport. D’aucuns se demandent à qui iront les revenus générés sur ces ventes, Rakesh Gooljaury ne disposant plus de département de vente d’électroménager au la MDFP.
De même, la mise en vente de certains appareils – tablettes et téléphones portables de la compagnie Rawat, qui n’est plus le fournisseur de la MDFP depuis deux ans – suscitent des interrogations. D’autant que ces produits, dont des appareils Nokia (Lumia n925, Lumia n800, Lumia n1020), outdated de nos jours et qui se vendent entre Rs 4000 et Rs 5000 dans le commerce, sont revendus dans les boutiques hors taxes à plus de 500 euros, soit plus de Rs 15,000. Des tablettes p7500 sont vendues à 700 euros. Une situation qui met mal à l’aise nombre d’employés de la Duty Free qui peinent à expliquer ces prix aux clients.

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