Medical Council – Élections le 26 janvier : 41 candidats pour 14 sièges

– Une campagne laissant apparaître plusieurs lobbies dans les hôpitaux et dans le privé

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Plus de 3 000 médecins du privé et du public enregistrés auprès du Medical Council sont appelés le 26 janvier prochain à élire leurs nouveaux représentants au sein du conseil d’administration de cet organisme de contrôle de la profession. La liste finale des candidats a été rendue officielle depuis hier et les élections, placées sous la supervision de la Commission électorale, se tiendront à la Phoenix SSS. Cette campagne donne lieu à plusieurs lobbies de toutes sortes et, selon nos recoupements d’informations, certains cadres au ministère s’intéresseraient de près à ces prochaines élections. Les mesures disciplinaires sévères prises par l’équipe sortante à l’encontre des médecins blâmés par des comités d’enquête ne feraient pas l’unanimité parmi certains membres de la profession.

Selon la Medical Council Act, le conseil d’administration de l’Ordre des médecins est composé de 22 membres, dont 14 médecins (huit de la fonction publique et six du secteur privé), élus par les membres de la profession. Le scrutin a lieu tous les trois ans et le dernier remonte donc à janvier 2016. La Commission électorale, qui organise ces élections pour le compte du Medical Council, a enregistré cette année 41 candidatures (24 du public et 17 du privé). Plusieurs membres de l’équipe sortante figurent sur cette liste de candidatures finalisée hier après-midi.

Certains candidats se sont constitués en équipe et ont commencé leur “canvassing” sur leurs lieux de travail et sur les réseaux sociaux. Même si la campagne n’est pas bruyante, il nous revient que la situation serait tendue entre collègues dans certains milieux. Les débats au sein de la profession à l’approche de ces élections, selon nos interlocuteurs, portent entre autres sur les questions suivantes : le taux élevé d’échec aux examens du MC, les investigations menées ces deux dernières par le MC sur les cas d’allégations de négligence médicale et de “malpractices” ainsi que les sanctions sévères prises à l’encontre de certains praticiens découlant de ces enquêtes.

Les noms de deux médecins ont été rayés du registre officiel et il y a eu plusieurs cas de suspension de longue durée durant le mandat de l’équipe sortante. Quelques membres de la profession ne sont pas d’accord avec certaines mesures disciplinaires prises, estimant que « le MC a eu une politique de deux poids deux mesures dans certains cas ». Ce que réfutent des membres de l’équipe sortante qui mettent en avant les procédures suivies dans tous les cas. Ils soulignent aussi « la gravité de certains cas de négligence prouvés par différentes instances d’enquête ».

On relève aussi que la campagne n’est pas exempte de propos à connotation communale.

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