MEURTRE DE LA RODRIGUAISE MARIE RIFFINE AUGUSTIN : Il tue sa tante car il se sentait « humilié »

Le procès intenté au Rodriguais Jean Nicholas Pierre-Louis pour le meurtre de Marie Riffine Augustin a été entendu hier aux Assises, présidées par le juge Bobby Madhub. L’accusé a plaidé coupable d’une charge réduite de “wounds and blows without intentions to kill”. Six témoins ont été entendus. Le juge a fixé les débats autour de la sentence à vendredi prochain.
Les cinq dépositions de l’accusé ont été lues par l’inspecteur Govinden Rengasamy. Jean Nicholas Pierre-Louis était venu à Maurice en 1999 pour travailler comme aide-maçon et avait regagné son île natale peu de temps après. Il connaissait Marie Riffine Augustin, une cousine de sa mère qui habitait non loin de chez lui. Le 10 mars 2008, il était allé à Trèfles pour « prendre des légumes pour une amie ». Sur le chemin du retour, il s’était arrêté devant la maison de Marie Riffine Augustin pour lui demander un peu d’eau. Mais cette dernière aurait refusé et crié « Taker ! Taker ! ».
Dans sa déposition à la police, Jean Nicholas Pierre-Louis avait indiqué qu’il n’avait aucune mauvaise intention et, qu’en le voyant, sa tante avait commencé à lui lancer des pierres. En colère, et se sentant « humilié », il avait alors saisi une barre de fer et agressé sa tante, allant jusqu’à l’étrangler. Il a ensuite laissé sa victime ensanglantée et, une fois chez lui, aurait dissimulé ses vêtements tachés de sang. Il s’était ensuite rendu sur le terrain de football de la localité, où on devait lui « apprendre » que sa tante était morte. L’accusé a exprimé des regrets pour ce qui s’est passé, indiquant qu’il n’avait jamais eu auparavant de problèmes avec la victime. L’audience a été ajournée à la semaine prochaine pour que la défense présente sa plaidoirie.

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