MEURTRE DE SA PETITE AMIE : Je voulais seulement lui taillader le visage et lui faire peur, a déclaré Baccarally

Le procès intenté à Shahedeen Baccarally, un électricien de 32 ans, pour le meurtre de sa petite amie Devika Damry, qui était alors âgée de 18 ans, s’est ouvert aux Assises hier. Shahedeen Baccarally a plaidé coupable d’une charge de manslaughter. Selon ses dires, il s’était rendu chez elle pour lui faire peur et mais l’irréparable s’est produit quand le cutter qu’il tenait pour lui taillader le visage a entaillé son cou.
Cinq témoins ont été entendus hier. À la police, Shahedeen Baccarally avait indiqué qu’il a été frustré d’apprendre que sa petite amie le trompait.
Shahedeen Baccarally, un électricien de 32 ans, est accusé du meurtre de sa petite amie, âgée de 18 ans au moment des faits. Lors de son procès, qui s’est ouvert aux Assises hier, cinq témoins ont été entendus, dont l’ancien chef du département médico-légal, le Dr Satish Boolell, qui a produit le rapport de l’autopsie pratiquée sur la victime le 17 juillet 2007, lequel attribue la mort de la jeune fille à une “incise wounds to the neck”. Une entaille de 11 cm avait en effet été relevée sur le cou de la victime. Le Dr Naga, le consultant en charge à l’hôpital Brown Sequard qui avait examiné l’accusé après son arrestation, a pour sa part déclaré hier que Shahedeen Baccarally ne souffrait « d’aucun trouble mental » et que celui-ci avait, dans le passé, suivi un traitement dans ce même hôpital car étant dépressif et ayant des tendances suicidaires.
Une charge d’assassinat pèse sur Mauhammad Shahedeen Baccarally, âgé de 25 ans au moment du drame, lequel venait d’être quitté par la victime, Devika Damry, alors âgée de 18 ans. Mauhammad Shahedeen Baccarally ne supportait en effet pas cette situation. Aussi, voyant que ses menaces ne changeaient rien, celui-ci est passé à l’acte le 17 juillet 2007 en égorgeant la jeune femme non loin de son domicile, à Triolet. Dans sa déposition, Shahedeen Baccarally avait indiqué qu’il travaillait alors comme électricien avec son père et qu’il faisait face à des difficultés financières. Le jour du drame, il était supposé travailler chez deux clients différents et avait, à cette occasion, acheté des outils, notamment un cutter. Depuis quelques mois, a-t-il raconté aux enquêteurs, les relations étaient tendues entre sa petite amie et lui, et de violentes disputes éclataient régulièrement. Ce qui avait poussé la jeune fille à le quitter. En outre, l’accusé aurait reçu plusieurs appels l’informant que sa petite amie entretenait une liaison avec son ami.
Devika Damry venait d’une famille de quatre enfants et avait étudié jusqu’en Form I. « Mo latet ti pe fatige. Mo deman pardon pou seki fin arive. Mo pa ti anvi touy li. Mo ti zis anvi fer li per », avait-il déclaré à la police. L’audition des autres témoins s’est poursuivie aujourd’hui.

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