MGISS — ROOBEEKRISHNA OOGATHOO (ART SIDE): « Tout repose sur un travail assidu »

Roobeekrishna (Akilesh) Oogathoo est le lauréat du MGISS côté Art Side. Ce matin à l’auditorium MGI, l’heure était à la fête. Sa récompense, il l’attribue à un travail assidu et à sa stratégie de révision.
L’Auditorium du MGI, Moka, a accueilli dans une ambiance conviviale les lauréats, Akilesh Oogathoo du MGISS, Khonal Sonut et Ashini Vencatasamy du RTSS et Rachna Bhoonah du MGSS Solférino. Pas d’artifice, mais des remerciements de la part des différents recteurs de ces établissements.
Akilesh Oogathoo n’a que 19 ans. Il est réservé de nature, ce que confirme sa rectrice Kavita Bhuckory. « C’est un plaisir immense que Akilesh Oogathoo ait été lauréat. Je lui disais que l’école comptait sur lui pour être lauréat. C’est un élève, brillant, studieux et réservé. » Le benjamin d’une famille de deux enfants, domicilié à Goodlands veut se tourner vers l’Industrial law. « Les études en droit m’intéressent. » Son père, un agriculteur à la retraite, travaille à son propre compte. Sa mère est mère au foyer. Akilesh Oogathoo reconnaît que les matières choisies pour le HSC notamment l’anglais, le français et les mathématiques lui ont été favorables. « La matière la plus difficile était l’anglais, il fallait beaucoup apprendre et mémoriser. » Son succès, le jeune homme le doit à un équilibre entre les loisirs et les études. « Quand je ne suis pas en train d’apprendre, je lis des livres d’auteurs, des magazines et des journaux. Je suis aussi un assidu des bibliothèques. Je suis toujours à la recherche d’un nouveau livre. »
S’attendait-il à devenir lauréat ? À cela, il répond : « Chaque élève connaît son niveau et sa capacité de mémorisation et d’application, mais tout peut se jouer jusqu’à la dernière minute. Si on est gagné par le stress, tout peut basculer. Dans tout ce qu’on entreprend, il est impératif d’être passionné. »
Akilesh Oogathoo veut étudier à l’université de Cambridge. Pour l’instant, il dit profiter des vacances. « Dans la vie, tout est une question d’équilibre. J’ai eu un calendrier chargé pendant les études : me réveiller tôt le matin pour les révisions, la lecture que je recommande aux jeunes. » Head Boy du MGISS, Akilesh Oogathoo raconte qu’il a obtenu six unités aux résultats du SC. « Il n’y a pas que les bons résultats ou être lauréat qui compte, il faut aussi savoir vivre au sein d’une famille, d’un groupe d’étudiants et surtout apprendre des autres, tout en se forgeant sa propre personnalité. »
Impressions…
Kavita Bhuckory, Acting Rector au MGISS, est doublement heureuse. En sus de son élève Akilesh Oogathoo, lauréat, elle est aussi la mère d’un lauréat. Son fils, Sandip Bhuckory, l’aîné de ses deux enfants qui étudie au Collège du St Esprit vient d’être proclamé lauréat. « C’est une double joie. Il faut toujours encadrer les enfants afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Je privilégie aussi un équilibre entre les loisirs et les études que je considère important. »
Ashini Vencatasamy, lauréate au Rabindranath Tagore (RTSS), âgée de 19 ans, habitant de Camp Laboue, Montagne-Longue, se dit fière de son succès. « Le téléphone n’arrête pas de sonner chez moi. Je compte poursuivre mes études à La Réunion ou en France pour devenir journaliste ou enseignante. » Elle a aussi été récompensée du titre de « Most Promising Young Actress » au National Drama Festival.
Khonal Sonut, lauréat au RTSS, 18 ans, attribue son succès à sa motivation et sa confiance en lui. « Je me souviens toujours des paroles de mon père qui me dit à chaque fois “Love what you do and do what you love”. »

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