MISS EARTH MAURITIUS 2013 : A la rencontre des protectrices de l’environnement

Depuis qu’elles ont été élues Miss Earth, Fire, Water et Air, ces demoiselles sont comblées et sont remontées à bloc. Elles arrivent avec des idées qui, pour elles, se concrétiseront, sans aucun doute, pour faire de Maurice un endroit meilleur.
Après sa victoire, Virginie Dorza se prépare à présent à concourir aux Philippines pour le titre de Miss Earth International 2013. Un concours qui demande beaucoup de patience, de connaissance et de dévotion. D’autant que la compétition sera rude. Cette jeune demoiselle de 19 ans se prépare petit à petit à faire face à l’aventure qui l’attend. Depuis le concours, elle a mis ses réserves de côté et montre son assurance et sa confiance en soi. Son modèle de toujours : son père, qui passe son temps à planter. D’ailleurs, elle est aussi une adepte de la nature grâce à sa formation en tant que scout.
Son départ est prévu pour novembre, et elle sera de retour après trois semaines. La Miss se dit être prête mais devra encore peaufiner certains aspects de sa personnalité. « J’aurai certainement des formations et suffisamment de personnes pour m’encadrer. Du coup, cela ne me fait pas vraiment peur. Par contre, voyager vers des terres inconnues me donne quelques craintes, mais je suis au courant de mon potentiel. Mes fous rires, mon sourire et ma joie de vivre me permettront de m’adapter facilement aux autres. J’ai surtout hâte de découvrir la faune et la flore des Philippines », confie-t-elle avec assurance.
De son côté, Emily Bauluck, la Miss Earth Mauritius 2013 Air, est restée fidèle à elle-même après le concours. Elle prend soin de son image parce que, dit-elle, c’est important. Mais elle fait surtout attention à ce qu’elle dit « pour éviter d’avoir des problèmes ». Ce qui l’a inspirée depuis le tout début, c’est la chaîne Eco Tv. Cette émission de télé lui apprenait beaucoup de choses et lui a fait comprendre les dangers auxquels les pays peuvent faire face. « Le soir du concours, j’étais totalement stressée, mais c’était du bon stress. J’ai appris sur le tas à me ressaisir et à foncer. J’ai pris confiance en moi et, aujourd’hui, je suis satisfaite de mon titre. »
Sandrine Hoffted, la Miss Earth Mauritius 2013 Water, tout comme Emily, fait attention à son image car elle est à présent « connue ». C’est pour rendre hommage à sa grand-mère qu’elle a tenu à faire le concours. « Elle avait la main verte et a voulu partager sa passion avec moi. »
« Être zen, voilà mon secret. Je fais beaucoup de méditation et ça m’a été d’une grande aide lors du concours. Je me suis tout de suite sentie dans mon élément, mais jusqu’à présent je n’arrive pas à décrire mes sentiments tellement c’était beau. Toute cette euphorie, l’émotion et l’amusement, c’était juste parfait. »
Miss Earth Mauritius 2013 Fire, Charlotte Ahyen est très motivée  depuis le concours pour aller de l’avant avec ses projets. Son titre colle d’ailleurs avec ses ambitions et son tempérament. Elle a été inspirée par ses parents qui sont, dit-elle, « très écolos » et qui lui ont inculqué les bonnes valeurs. « Lors de la soirée, le stress se faisait beaucoup sentir. J’avais vraiment peur d’être à côté. Mais l’essentiel est que j’ai pu dire ce que j’avais sur le coeur et faire passer mon message. »
Mais leur travail ne s’arrête pas là. Ces Miss ont des buts précis en tête et comptent bien se battre pour aller de l’avant. Le concours n’est qu’une première étape : le moyen de se faire connaître. Elles ont déjà commencé le “School Tour”, dont le principe est de se rendre dans les écoles pour sensibiliser les enfants. Pour ce faire, elles travailleront en partenariat avec le ministère de l’Environnement et le projet Maurice Île Durable. Elles veulent aussi donner un « coup de main » à la Mauritius Wildlife Foundation pour le « bon travail » qu’ils sont déjà en train de faire. Elles ne mettront pas les autres candidates à l’écart car chacune d’entre elles aura sa part à faire.
Un de leurs projets concrets est la distribution de poubelles pour le compostage dans les écoles. Elles organisent aussi plusieurs campagnes de sensibilisation à travers l’île pour toucher le maximum de personnes. Elles ont la foi et sont sûres d’elles. Et, surtout, elles savent que leurs projets se concrétiseront. Comme elles s’entendent à merveille, ce sera leur atout majeur.

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