MUVMAN LIBERATERANIL GAYAN: « Aucun enjeu pour le gouvernement »

Intervenant hier en début de soirée à la municipalité de Quatre-Bornes, le leader adjoint du Muvman Liberater (ML), Anil Gayan, a affirmé que le gouvernement « n’a aucun enjeu » dans l’élection partielle dans la circonscription de Belle-Rose/Quatre-Bornes. Il intervenait dans le cadre de la campagne de mobilisation du ML en vue de la célébration du troisième anniversaire de la création de son parti, le 30 juillet, au Plaza à Rose-Hill. Anil Gayan a fait une virulente sortie contre la presse, invitant les journalistes « donneurs de leçon » à se porter candidats à cette élection partielle.
« Si dime nou rant dan sa eleksion parsiel-la, nou pou rantre pou gagne… Mais le gouvernement n’a aucun enjeu dans cette partielle », a expliqué Anil Gayan à une très maigre assistance à la municipalité de Quatre-Bornes, hier soir. Il intervenait en compagnie du PPS Toolsyraj Benydin et d’autres membres du parti, et ce, dans le cadre de la campagne de mobilisation du ML, en vue de la célébration du troisième anniversaire de la création de son parti, le 30 juillet au Plaza, Rose-Hill.
Anil Gayan a fait comprendre que la place de député libérée par Roshi Bhadain « appartient à l’opposition » et non au gouvernement. « Zot dir zot oule enn referendum pour ou kont gouvernman, me sa partiel-la pou enn referendum kont lopozision mem sa », a-t-il ironisé. Dans la même veine, le leader adjoint du ML a exhorté ceux qui souhaitent des élections générales anticipées à la patience. « Bann ki panse ki pou ena eleksion zeneral, zot pou bizin atann 2019… Zot pou bizin ena pasians parski nou pou ena enn bilan pou prezante », a-t-il expliqué.
Cependant, Anil Gayan a passé la plus grande partie de son intervention à critiquer la presse. « Nou finn sibir enn matrakaz mediatik sistematik, parski lapres pa finn rekonsilie li ek sa 60/0 ki finn arive-la ». Il a évoqué le « comportement indigne » de la presse, quand elle a repris la qualification de « chihuahua » que Roshi Bhadain a inventée pour parler d’Ivan Collendavelloo, le leader de leur parti. « Mo respekte la liberte de la presse, me mo pa aksepte enn lapres inzist, ki ena enn agenda », a-t-il martelé. Qualifiant les journalistes et les responsables des médias de « donneurs de leçons », il les a défiés de présenter leur candidature à l’élection partielle qui s’annonce. « Si zot pena larzan, nou pey zot depo », a-t-il lancé.
Tout en affirmant qu’il n’est pas « vinn isi pou atak lapres », Anil Gayan soutient que « mo le ki zot montre zot patriot ek zot montre zot a la oter de seki nou pe atann de enn lapres de grande classe ».
Parlant de la Commission d’enquête sur la drogue, Anil Gayan a félicité son président, l’ancien juge Paul Lam Shang Leen, pour son travail. « Zame nou tia krwar ki ena sa kalite kiksoz-la dan nou pei », s’est-il exclamé, avant d’inviter les Mauriciens à collaborer avec les autorités dans ce combat contre la drogue.

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