NÉCROLOGIE : Funérailles émouvantes de Prem Nababsing hier

Militants, politiciens, amis et connaissances se sont réunis à Quatre-Bornes hier afin de rendre un dernier hommage à Prem Nababsing, qui est décédé samedi à l’âge de 77 ans. Il s’est éteint à la suite d’une longue maladie, ce qui ne l’avait pas empêché toutefois de s’intéresser à la vie politique du pays, selon ceux qui ont eu l’occasion de le rencontrer ces derniers temps.
On se souviendra de Prem Nababsing comme quelqu’un de très calme, discret et méticuleux qui élevait rarement la voix. Son épouse Vidula et lui ont été très proches du MMM depuis sa création mais c’est en 1987 que Prem Nababsing a fait son entrée pour la première fois au Parlement après avoir été présenté comme Premier ministre par le MMM lors des élections générales. Il occupe alors les fonctions de leader de l’Opposition. Soucieux de réunir les militants, il est un des artisans de la conclusion d’une alliance entre le MMM et le MSM en 1990. Il intègre alors le gouvernement, poussant le PTr vers la sortie. Paul Bérenger, qui n’avait pas été élu aux élections de 1987, devient le conseiller de sir Anerood Jugnauth pour les questions de désarmement et s’occupe avec passion du CTBT (Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty). À la suite de la victoire de l’Alliance MSM-MMM aux élections de 1991, Prem Nababsing occupe les fonctions de Deputy Prime minister et ministre de la Santé. Il choisit de rester au gouvernement en 1993 après la cassure du gouvernement et crée le Renouveau Militant Mauricien. Il occupera les fonctions de DPM et ministre du Plan et du Développement jusqu’en 1995. Après sa défaite aux élections générales de 1995, il prend ses distances de la politique. Après la victoire de l’Alliance MSM-MMM en 2000, le poste de président de Mauritius Telecom et du BOI lui est proposé.
Scientifique de formation et détenteur d’un doctorat, Prem Nababsing est né à Camp-Diable. Il a travaillé pendant de longues années au MSIRI. Il a occupé les fonctions d’ambassadeur de Maurice à Paris entre 1982 et 1983.
À tous ceux que ce deuil afflige, Le Mauricien présente ses sincères condoléances.

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