Le nouvel UPSEE mise sur le dialogue et la transparence

Après son élection samedi dernier, la nouvelle équipe dirigeante de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) fixe ses priorités. La consolidation du dialogue avec les membres et les autorités, ainsi que la transparence, en sont les principaux axes. Dans le concret, le syndicat réclame la publication du rapport de la Commission de Conciliation et de Mediation sur le collège Royal Holloway et critique l’absence d’action du directeur de la Private Secondary School Education Authority (PSEA).

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Le nouvel exécutif de l’UPSEE a été composé hier, suivant l’élection tenue samedi dernier. Jhugdamby Bhojeparsad en est le président, tandis que Munsoo Kurrimboccus en est le secrétaire général. Ces derniers sont des dissidents de l’ancien exécutif dirigé par Yahya Paraouty. Les autres membres sont de nouveaux venus, à savoir Ravinduth Sunjhoreea, Viraj Nawasah, Arvind Bhojun, Dev Unmole et Dany Li Hung Shun. Deux autres membres, dont une femme, seront cooptés pour compléter l’équipe.

D’emblée, Jhugdamby Bhojeparsad dénonce les agissements de certains membres de l’ancienne équipe, qu’il qualifie de « mauvais perdants ». Selon lui, ces derniers tenteraient de diviser les 3 500 membres en créant un nouveau syndicat. « À peine deux jours après la défaite, certains ont contacté des membres en vue de lancer un syndicat pour les enseignants MEDCO. Je mets en garde contre les tentatives de division ».

La nouvelle équipe dirigeante affirme qu’elle assurera la continuité du combat de l’UPSEE, en faveur des enseignants des collèges privés. « Ces dernières années, il y a eu un one-man-show. Dorénavant, c’est le travail d’équipe qui va primer ». Le syndicat compte également soigner sa communication avec les membres, notamment à travers un site internet, bientôt, ainsi qu’avec les autorités. « Nous voulons que la ministre comprenne que la critique aide à avancer et qu’elle rétablisse le dialogue avec l’UPSEE », dit Munsoo Kurrimboccus.

Le syndicat ne change pas de position non plus concernant la réforme de l’éducation. Pour le président, « le Nine Year Schooling est en train de faire beaucoup de dégâts. L’extended stream est un Prévoc masqué, avec les mêmes problèmes ». Le syndicat compte ainsi organiser une réflexion sur toute la question et débattre de la mixité bientôt. L’avenir des petits collèges privés sera également abordé. « Il ne faut pas oublier que ces collèges ont produit de fins intellectuels de notre pays à un moment où il n’y avait pas autant de collèges d’État qu’aujourd’hui ».

En interne, la nouvelle équipe mettra sur pied des commissions, notamment pour les gender issues et le loisir. Le plan d’assurance qui n’avait pas abouti sous l’ancienne équipe sera aussi relancé.

Parmi les dossiers urgents, l’UPSEE réclame la publication du rapport de la CCM sur la situation au collège Royal Holloway. « Ce rapport a été soumis au ministère de l’Éducation et à la PSEA. Il faut le rendre public ». Jhugdamby Bhojeparsad dit avoir également appris que la PSEA a commencé une nouvelle enquête sur ce collège. « Si tel est le cas, où est la crédibilité de la CCM ? »

Il invite le directeur de la PSEA, Shiv Luchoomun à prendre les décisions qu’il faut quand c’est nécessaire. Il cite en exemple l’affaire du collège Victoria. « À plusieurs reprises nous avons alerté l’autorité sur l’état de ce collège, mais il a fallu que le plafond tombe pour réagir ». De même, Jhugdamby Bhojeparsad se demande pourquoi la PSEA maintient le manager du collège Basdeo Bissondoyal à son poste, alors que celui-ci est « medically unfit ». « Si le directeur de la PSEA ne peut assumer ses responsabilités, qu’il démissionne ».

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