NUIT D’IVRESSE : Grisés de déboires

La pièce de Josiane Balasko proposée par Philippe Houbert et Daniel Mourgues dévoile la fragilité de personnages dans la nudité de leurs émotions, servie par une interprétation à décrocher la mâchoire. Scope a assisté à la première de Nuit d’ivresse, le mercredi 9 avril au Théâtre Serge Constantin.
Entre un humour de beuverie et la spontanéité des répliques, des personnages hauts en couleur se saoulent dans une ambiance débridée de bistrot parisien. Sur scène, les interprètes laissent l’alcool leur monter à la tête avec des éclats de voix et de rires. Coups de gueule. Coups de blues. Un jeu aussi vrai que nature proposé par Marie-Ange Koenig, Philippe Houbert et Jean-Luc Ahnee. Des comédiens amateurs mais absolument crédibles.
Lorsque tombe le masque de vanité ou de grossièreté, se révèlent des êtres sensibles. Des personnages craignant que les autres ne les blessent dans leur fragilité. Qui ont besoin de compréhension et surtout de chaleur humaine.

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