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Oceano Pearls, collection de bijoux fins : Harriet Patrizi di Rasina, l’aura solaire d’une créatrice

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Oceano Pearls, collection de bijoux fins : Harriet Patrizi di Rasina, l’aura solaire d’une créatrice

Formée à l’École du Louvre, l’ancienne restauratrice de tableaux au Vatican nous ouvre son atelier à Rivière des Anguilles

Difficile d’imaginer une meilleure rencontre tant Harriet Patrizi di Rasina dégage une réelle douceur qui va de pair avec son métier. Douée, ayant étudié l’histoire de l’art à l’École du Louvre, à Paris, elle a été restauratrice de tableaux au Vatican. S’inspirant de son expérience en histoire de l’art, en sculpture, en restauration d’art et de son amour de l’océan, Harriet Patrizi di Rasina a lancé sa collection de bijoux fins, Oceano Pearls, inspirés par la mer, Made in Moris, en 2013. Une combinaison d’inspiration de son île qui se marie bien avec la tradition italienne.

Harriet, historienne de l’art et créatrice

C’est dans le cadre enchanteur de Rivière-des-Anguilles, non loin de la Vanille Nature Park, qu’Harriet Patrizi di Rasina dévoile son atelier qui sert de muse à sa passion de créatrice de bijoux. Elle a voulu reprendre le thème des perles dans les bijoux tout en leur donnant une vie nouvelle, un regard contemporain, à la mode et original.  Sur place, Ismet, son bras droit, l’orfèvre qui sait donner vie à ses bagues, bracelets, chaînes et boucles d’oreilles dont les designs sont empruntés de l’océan qui lui sert d’ancrage. Oceano Pearls est la signature artistique d’Harriet inspirée de l’océan, de ses voyages, et surtout de ses cours de méditation de yoga comme un éveil à la conscience qui lui procure cette plénitude de l’aura d’une femme solaire.

C’est ainsi qu’on la voit… lumineuse, douce et cette approche tactile lorsqu’elle effleure du bout des doigts une de ses œuvres ressemblant à un oursin. De l’autre main, elle désigne des boucles d’oreilles combinant perles baroques et lave volcanique de Maurice.
Les perles indique Harriet sont le don de l’océan, et les formes uniques des perles baroques rassemblées font de chaque élément, une pièce unique. Sur sa table de travail trônent aussi des pierres précieuses de Madagascar, de Tanzanie, des motifs en argent et cuir qu’elle a appris à aimer en Italie. Et ce fameux clin d’œil sur une note plus exotique, celle de Baie-du-Cap qui désigne un collier avec un pendentif tec tec. Parlant à la perfection l’italien, le pays d’origine de son mari avocat, Harriet, mère de trois enfants, outre son île Maurice qui l’a vu grandir, a su aussi s’imprégner de cette chaleur et de cette saveur unique de différentes cultures qui se fondent harmonieusement.

L’univers du Vatican
Son amour pour l’art, elle le découvre après son bac au Lycée Labourdonnais. S’ensuivront des cours de sculpture à l’École des Beaux-Arts en Italie en premier lieu, à Florence en matière de décoration et de restauration, ensuite à Rome où elle a travaillé sur plusieurs projets dans le monde de l’art, alliant restauration de tableaux anciens pour le Vatican et pour des particuliers.

Harriet et Ismet… une belle complicité entre l’artiste et l’orfèvre

Pour un certain moment, cette historienne de l’art a posé ses valises au Miro Restauro, un atelier de restauration d’art en Italie. Elle a ainsi pu faire partie de ce petit groupe de restaurateurs de tableaux accrédités à Rome. Harriet découvre ainsi l’univers du Vatican et cette fascination d’un travail qui se fond dans un détail de précision. « Il fallait recréer des peintures à l’œuf pour restaurer des tableaux datant de 1300. On ne pouvait point utiliser de produits chimiques. Il y avait aussi de la colle faite avec des os de lapin. Il fallait garder impérativement l’authenticité de l’œuvre. »

La signature de l’océan

Quand on revient sur son parcours éclectique de créatrice de bijoux, Harriet esquisse un sourire radieux et se remémore ses neuf ans avec au bras un bracelet en coquillage. Des coquillages exotiques enfilés comme un enfant sur les plages de Maurice, elle en trouvera après des tonnes au point d’éveiller sa curiosité d’artiste. Quand ses pieds foulent le sable fin, l’esprit d’Harriet a déjà des images bien distinctes de motifs à créer, et de là, elle module sa griffe artistique Oceano, nom emprunté de l’océan avec ses vagues, ses reflets miroitants. « C’était mon premier bijou avec le logo Oceano qui est désigné comme une vague rappelant la mer et qui sonnait comme un message fort, celui d’avoir la signature de l’océan dans toutes mes parures. À commencer par les perles que nous offre l’océan dans les huîtres, un don de l’océan. Oceano Pearls m’a permis de construire mon identité de créatrice », dira dans un large sourire Harriet Patrizi di Rasina.

L’autre point fort d’Harriet est qu’elle s’est inspirée de noms exotiques de villages mauriciens, tels que Bel-Air, Poudre-d’Or, Rivière-des-Créoles, Baie-du-Cap, Morne… « Les bijoux prennent vie quand on les porte, ils influencent l’humeur, ils sont l’expression créative de soi et de notre personnalité. Chaque pièce que je réalise raconte une partie de mon histoire, et celle des artisans avec lesquels je travaille. Ismet qui réalise mes parures est celui qui restitue le mieux mes idées à travers mes œuvres empreintes de chaleur, d’originalité et d’exotisme. Et chaque bijou est lié aux endroits de mon île que j’aime. Toutes mes créations sont faites à la main dans mon atelier à Rivière-des-Anguilles, endroit de mon enfance, et ce déclic s’est produit car je voulais absolument valoriser le Sud de l’île. »

Comme matière, Harriet Patrizi di Rasina travaille essentiellement avec de l’or vermeil, des perles noires de Tahiti, d’Australie et D’Indonésie. Passionnée de plongée sous-marine, elle parvient à dénicher sous les eaux profondes toutes sortes de formes et de couleurs d’inspiration, de textures et de reflets combinés qui permettent à la matière exploitée de dégager un certain charme pour la femme qui veut se parer d’un bijou original.
Harriet sculpte aussi… comme ce bronze de 35 kg à l’effigie d’une femme amazone.

Elle qui a vécu à Nairobi travaille également sur des projets dans les slums pour financer les jeunes en difficulté au Kenya. Des bijoux délicats et poétiques inspirés de la nature aux reflets irisés et argentés qui racontent une histoire unique, celle d’Oceano Pearls. Avec une historienne d’art telle que Harriet aux commandes, son atelier à Rivière-des-Anguilles devient comme un antre de poètes… Le rêve d’Harriet ressemble à des éclats d’étoiles incrustés avec finesse sur chacune de ses parures. Des créations sensorielles pour un voyage exotique en plein cœur de l’océan de son île. Découvrez Oceano pearls online www.oceanopearls.com ou dans la boutique La Mode Kuky au Sunset Boulevard à Grand Baie, la boutique La Vanille Nature Park à Riviere des Anguilles, au Small&Chic à Floreal, au Ruisseau Creole à Rivière Noire.