OPÉRA : Il Trovatore du MET sur grand écran

Rendez-vous est donné le 21 janvier à 19h30 au MCiné de Trianon pour vivre au plus près l’une des grandes soirées de représentation du Metropolitan Opera de New York. Projetées sur grand écran en HD Surround, ces projections permettent de vivre ces soirées lyriques au plus près de la scène et de se glisser dans les coulisses à la rencontre des artistes grâce aux commentaires proposés en préambule et à l’entracte. Pour commencer la nouvelle année, Friends of OperArts propose Il Trovatore, ou Le Trouvère, de Giuseppe Verdi, sous la direction musicale de Marco Armiliato, dans une mise en scène de David Mc Vicar.
Inspiré d’un drame espagnol d’Antonio Garcia Gutierrez, cette tragédie romantique, articulée autour de conflits amoureux et familiaux, se déroule dans l’Espagne du XVe siècle, en partie en Biscaye et en partie en Aragon. Cet opéra est traditionnellement rattaché à la Trilogie populaire dont font partie Rigoletto et La Traviata. Saltatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare en ont écrit le livret, développant son intrigue en quatre actes. La première a eu lieu à Rome en janvier 1853. Pour cette nouvelle version, interprétée dans sa langue originale, l’italien, et sous-titrée en anglais, la projection dure 3 h 07.
Cet opéra associe deux univers a priori peu faits pour se rencontrer : l’aristocratie et les bohémiens… Tout commence par l’évocation du rapt du frère du comte de Luna, racontée par son capitaine de sa garde, survenu dans son enfance, qui a probablement été tué par une bohémienne, vengeant ainsi la condamnation de sa mère pour sorcellerie par le père des garçons. De son côté, Leonora, la dame d’honneur de la princesse d’Aragon, incarnée ici par Anna Netrebco, aime un mystérieux trouvère qui vient régulièrement chanter sous sa fenêtre. Le comte que joue Dmitri Hvorostosky est lui aussi passionnément épris de Leonora, et il surprend les amants. Au comble de la confusion, dans l’obscurité, Leonora confond le trouvère Manrico et le comte… dévoré de jalousie, qui provoque son rival en duel.
Ailleurs, dans le camp des bohémiens, la mère de Manrico, la gitane Azucena – respectivement Dolora Zajic et Yonghoon Lee – raconte à son fils sa version du rapt et demeure à jamais hantée par la vision de sa mère périssant sur le bûcher. Elle demande à Manrico de la venger… Apprenant que Leonora a décidé d’entrer dans les ordres parce qu’elle le croyait mort, Manrico court l’en empêcher. Bien qu’il trouve son rival en chemin, il parvient à s’enfuir avec son amour, laissant le comte en proie à la fureur. Ce dernier fait alors assiéger le fort où Manrico et Leonora ont trouvé refuge.
Azucena est faite prisonnière et condamnée au bûcher. Apprenant la nouvelle, Manrico laisse Leonora pour se précipiter au secours de sa mère, mais il sera lui aussi capturé. Leonora propose alors au comte de s’offrir à lui en échange de la vie du trouvère. Elle absorbe secrètement du poison et va supplier Manrico de s’enfuir. Devinant partiellement son marché, il la maudit et ne comprendra son sacrifice que bien trop tard, quand elle mourra dans ses bras. Le comte ordonne sa mise à mort et, là encore, il sera trop tard quand Azucena lui apprendra la véritable identité de Manrico, qui n’est autre que son propre frère disparu dans l’enfance…

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