OPÉRATION LAKAZ LERWA LION (NDU) : come-back au CCID et inculpation pour Bachoo

L’ancien vice-Premier ministre et ministre de l’Infrastructure publique, Anil Bachoo, est sur le point de récolter une nouvelle série d’inculpations provisoires dans le cadre de l’opération Lakaz Lerwa Lion. Il a été convoqué formellement par le Central CID suite à de graves allégations portées contre lui par le Senior Chief Executive Girish Gunesh, qui occupait les fonctions de secrétaire permanent à la National Development Unit (NDU) en 2013 au moment de l’octroi de contrats de travaux de réhabilitation d’un montant de Rs 1,2 milliard, dont Rs 500 millions sans l’assentiment du conseil des ministres.
Dans l’entourage du panel d’hommes de loi, mené par Me Rama Valayden, et assurant la défense d’Anil Bachoo, l’on semble se résigner au fait que le CCID logera de nouvelles inculpations provisoires devant le tribunal de Port-Louis contre l’ancien N° 4 du gouvernement de Navin Ramgoolam. Le principal concerné rejette les accusations portées contre lui dans l’octroi de la quinzaine de contrats de travaux dans le sillage des flash floods du mercredi 13 février 2013, cela sans l’autorisation du conseil des ministres.
« Tout cela ne se résume qu’à un complot politique », ne cessent de répéter des proches d’Anil Bachoo. Les conseils légaux de celui-ci, Me Valayden, Yatin Varma et Raj Pentiah, demandent aux enquêteurs du CCID de faire diligence dans cette enquête en vue de pouvoir envisager un « Early Trial ».
Le principal accusateur d’Anil Bachoo, le Senior Chief Executive au ministère de l’Environnement, est revenu ce matin au QG du CCID pour compléter son audition et apporter des éclaircissements sur des procédures adoptées au vu de l’allocation de ces Rs 500 millions de contrats en 2013 et également sur l’absence de suivi dans les travaux. Girish Gunesh a été catégorique : les instructions en vue d’outrepasser les décisions du conseil des ministres des 15 et 22 février 2013 par rapport à la liste de contrats, et d’inclure la quinzaine d’autres n’émanent de nul autre qu’Anil Bachoo.
À la mi-journée, il n’y avait aucune indication quant à l’éventuelle comparution de l’ancien vice-Premier ministre et ministre de l’Infrastructure publique en Cour de Port-Louis pour son inculpation sous des charges provisoires…

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