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Patricia Tschopp : Modèle de positivité

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Patricia Tschopp : Modèle de positivité

Patricia Tschopp est une yogi de 50 ans sur qui le temps n’a aucune emprise. Son certificat d’instructeur de yin yoga fraîchement décroché, elle montre que le désir d’apprendre n’a pas d’âge et que l’apprentissage n’est pas le privilège de la jeunesse.
Concentrée mais calme, après s’être étirée de longues minutes dans la posture du chameau, Patricia Tschopp enchaîne en se positionnant en tant que guerrière. Cela fait presque quinze ans que la jeune femme pratique le yoga, mais elle a toujours une soif inassouvie à en apprendre davantage. “Le yoga, c’est pour travailler son physique à travers les postures, mais c’est aussi pour le mental. Il vous amène à faire des choix sur des aspects de la vie qui vous empêchent d’avancer. C’est faire un travail sur soi, essayer de changer pour aller vers son moi intérieur”, confie la prof de yin yoga.

Une aura de bien-être.

Celui qui ose sauter le pas donne invariablement du sens à ce qu’il acquiert. La jeune maman qui s’ouvre aujourd’hui dans sa pratique du yoga a pendant longtemps relégué son épanouissement personnel au second plan pour se consacrer à ses enfants. Comme ces derniers volent maintenant de leurs propres ailes, elle a décidé de déployer les siennes.
La Mauricienne a vécu plusieurs années à l’étranger. À l’âge de 20 ans, elle s’envole pour l’Australie et y reste sept ans. Elle s’installe ensuite pendant vingt ans à Genève en Suisse, avec son époux et ses deux enfants. “Dans le gymnase que je fréquentais, je suis tombée sur une prof de yoga et j’ai commencé à m’initier à la pratique.”

Elle est rentrée au bercail, il y a six ans. Aménagée avec soin et bon goût, l’arrière-cour de sa résidence de Tamarin affiche dans sa simplicité une aura de bien-être indescriptible. Le mobilier disposé sous la pergola, les statuettes et les autres éléments zen disposés sur la pelouse ou autour de la piscine invitent à la quiétude. Patricia Tschopp n’affiche aucune ride ni aucun signe qui pourrait trahir son âge. Bien-être rime pour elle avec équilibre et une bonne hygiène de vie, dont la jeune femme use et abuse au quotidien. “Un bon régime alimentaire, un peu de sport mais aussi une bonne dose de yoga sont mes secrets.”

Une forme de méditation.

La jeune femme a très longtemps caressé des doigts le rêve de partager sa passion pour le yoga en se spécialisant à travers des formations, mais sans sauter le pas. “Quand nous vieillissons, nous nous mettons souvent des barrières. On se dit que c’est trop tard et que notre heure est passée.” Mais pratiquer le yoga et comprendre ses principes lui ont permis d’appréhender la vie d’une nouvelle façon. “C’est quoi deux ou trois ans dans l’existence d’une personne ?”

Elle a débarqué fraîchement de Bali avec au compteur cent heures de yin yoga et son diplôme de professeur en poche. Patricia Tschopp en est ivre de positivité. “Un jour que j’avais un problème de sciatique, le yin yoga m’a grandement soulagé et aidé. J’ai voulu l’offrir aux gens. Le yin yoga est un remède contre beaucoup de maux.” C’est une combinaison de médecine chinoise et de taoïsme, un yoga très doux et très lent. “Utilisant les postures du hatha yoga, nous travaillons en profondeur sur les méridiens qui sont en lien avec les organes. C’est aussi une forme de méditation qui aide à vider son mental.” Dans le yin yoga, les muscles ne sont pas engagés; le yang yoga est beaucoup plus dynamique. Les muscles sont utilisés pour initier des mouvements.

Le flux de la vie.

Une classe de yin et de yang yoga combinés, c’est comme s’imprégner du cycle de la vie. “Nous avons une montée d’énergie par le yang pour la faire redescendre avec le yin.” Un nouveau-né commence en douceur et dans la vulnérabilité sa vie, qui connaît une montée à l’âge adulte et redescend lorsqu’il vieillit. “Le but de tout yoga, c’est arriver dans une posture où l’on se livre et se libère. Le yoga m’aide à relativiser et prendre les choses avec calme.”

C’est un questionnement sur la véritable importance des choses qui nous arrivent dans la vie, “comme la mort, dont les souffrances viennent du fait que l’on s’attache. Le yoga permet de se libérer de ces pensées”. Les postures ne sont pas toujours évidentes, “mais dès qu’on y arrive, nos souffrances disparaissent. C’est comme dans la vie, rien n’est permanent. C’est vraiment voir la vie avec beaucoup plus de fluidité. C’est le flux de la vie”.

Elle offre des cours à Riverland et à Black Rock, et dispense aussi des formations privées. Patricia Tschopp est du genre à varier sa pratique personnelle et ses cours. “Ce n’est pas tous les jours la même chose.” Elle essaie d’inclure dans chaque instant présent une grande palette de couleurs, selon les occasions et les événements : la pleine lune, après des festivités, etc. Son objectif est de continuer à ramener du bien-être dans la vie des gens.