PÊCHE À L’OURITE—RÉOUVERTURE: La plus grosse prise à Antonio Verloppe

La réouverture de la pêche à l’ourite a été gâchée hier par le mauvais temps. Dans certaines régions, les pêcheurs n’ont pu en effet plonger car la mer était houleuse. À la mi-journée, les prises dans les différents “fisheries posts” totalisaient 507,2 kg, ce qui représente une baisse par rapport à l’année dernière. La plus belle prise a été réalisée par un pêcheur du Morne, Antonio Verloppe, qui décroche ainsi un chèque de Rs 10 000.
Le mauvais temps d’hier a gâché la fête pour certains. Avec une mer démontée dans certaines régions, les pêcheurs de quatre “fisheries posts” ont dû rester à terre, ratant du coup la possibilité de participer au concours de la prise de la plus grosse pieuvre. Ce n’est toutefois pas le cas pour la région du Morne, où les pêcheurs sont sortis en mer très tôt. Certains avaient même déjà repéré les endroits où se trouvaient les ourites et attendaient la réouverture pour les pêcher.
La chance a souri à Antonio Verloppe, qui est revenu sur la terre ferme avec une prise de 5,2 kg, décrochant ainsi le premier prix de Rs 10 000. Lutchmee Gawtumsing de Bambous-Virieux, lui, remporte le deuxième prix avec une prise de 4,9 kg alors que le troisième prix revient à Michael José de Poste-Lafayette, avec une prise de 4,5 kg. Au total, 507,2 kg d’ourites ont été pêchés à la mi-journée hier, ce qui représente une baisse par rapport à l’année dernière, où les prises du jour de la réouverture étaient de 630 kg à midi. Une situation en raison du mauvais temps qui a quelque peu gêné les pêcheurs.
Toujours est-il que le ministre de tutelle, Prem Koonjoo, s’est dit satisfait de cette première journée. Selon lui, cette deuxième fermeture officielle de la pêche à l’ourite a été un succès, même si 11 cas de braconnage ont été recensés. Il a félicité les pêcheurs pour leur collaboration et les Ong ainsi que la GEF Small Grant Programme de l’UNDP pour leur travail sur le terrain. Prem Koonjoo a également affirmé que des discussions sont en cours avec les différents partenaires afin de voir si une deuxième période de fermeture peut être envisagée pour l’année prochaine.

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