PEID—COI : « Cela a permis de vulgariser le développement durable »

L’année internationale des Petits États Insulaires en Développement (PEID), qui a pris fin cette semaine, a été l’occasion de mettre l’accent sur la sensibilisation au développement durable, en particulier auprès des jeunes, affirme Gina Bonne, chargée de mission de la Commission de l’océan Indien (COI).
La campagne de sensibilisation menée par la COI a pris plusieurs formes. Ainsi, des spectacles de marionnettes sur la protection des ressources marines et côtières ont touché plus de 8 000 enfants de la région. La COI a également profité des célébrations de la Journée mondiale de l’Environnement pour mettre en valeur le rôle fondamental que les jeunes peuvent jouer dans la gestion de l’environnement autour du thème « Élevons notre voix, pas le niveau de la mer ». « Cette année a été une opportunité considérable pour la Commission de l’océan Indien de faire des propositions concrètes en faveur des pays insulaires, notamment pour qu’ils soient reconnus comme une catégorie spécifique au sein des Nations unies et pour qu’ils bénéficient d’un traitement spécial en matière de développement », précise Gina Bonne.
Cette année dédiée aux PEID a aussi été marquée par la conférence internationale aux îles Samoa en septembre 2014. « La COI a porté la voix des îles de l’indianocéanie, et plus largement d’Afrique et de l’océan Indien. Elle a notamment fait valoir la nécessité d’un traitement spécifique et différencié de la part de la communauté internationale reposant, entre autres, sur une liste actualisée, et reconnue par les Nations unies, des PEID bénéficiaires d’un tel traitement », poursuit-elle.
Lors de cette conférence aux îles Samoa, Jean-Claude de l’Estrac, le Secrétaire général de la COI, avait également plaidé pour l’élaboration d’un programme des Nations unies pour les PEID comme il en existe pour l’environnement ou encore le développement. La COI avait également pu y faire valoir ses expériences innovantes pour le développement durable, notamment son étude pilote sur la comptabilité environnementale menée à Maurice qui constitue une étape cruciale pour la valorisation des écosystèmes.

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