Perquisition en avril 2015 : La police affirme respecter les droits d’Adeela Rawat

La plainte logée en Cour suprême par Adeela Rawat et son époux, Claudio Feistritzer, réclamant chacun des dommages de Rs 100 M à l’État, au commissaire de police et l’ACP Heman Jan- gi, a été appelée hier devant la Master’s Court. Avant de soumettre leur défense, les trois défendeurs ont soumis une “demand of particulars” pour obtenir des détails pré- cis sur les faits mentionnés dans la plainte.

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Dans un affidavit logé hier, le commissaire de police et l’État répondent à Adeela Rawat et maintiennent qu’ils ont agi en respectant ses droits constitutionnels. L’on souligne que 25 policiers étaient impliqués dans cette opération le 14 avril 2015 mais que ce sont uniquement ceux concernés par le mandat de perquisition qui sont entrés à l’exté-
rieur du domicile d’Adeela Rawat. « ACP Jangi has acted within the parameters of the law », soutient l’État.

Dans sa “demand of particulars”, les défendeurs voulaient en outre savoir quelles sont les restrictions qui avaient été imposées au couple Feistritzer et quelle est la nature des préjudices subis à leur arrestation. Dans ses réponses, Adeela Rawat invoquait « un abus de pouvoirs de la police » au- tour de son arrestation dans l’enquête sur les irrégularités alléguées du groupe BAI/ Bramer. La fille de Dawood Rawat évoque aussi une ar- restation qu’elle juge « arbitraire » et un traitement qualifié de « dégradant et humiliant ».
Dans leur affidavit déposé hier, l’État maintient que l’ACP Jangi et son équipe ont agi « dans les paramètres de la loi ». Ils soulignent qu’une équipe de 25 officiers était impliquée mais que ce sont uniquement les officiers du CCID qui ont mené l’exercice durant la perquisition alors que ceux de la Special Supporting Unit sont restés à l’extérieur. Le commissaire de police nie avoir fait appel à la Special Mobile Force. L’État maintient avoir mené cet exercice « en respectant » les droits constitutionnels de la fille de Dawood Rawat.
Dans sa plainte en réclamation, Adeela Rawat avait affirmé avoir perdu deux appartements à Floréal, valant Rs25 M et Rs 22 M. Elle fait aussi mention de sa Mercedes valant Rs 5 M. Adeela Rawat et Claudio Feistritzer ont ainsi logé une plainte en Cour suprême, réclamant chacun des dom- mages de Rs 100 M à l’État, au commissaire de police et l’ACP Heman Jangi. La fille de Dawood Rawat explique que, suite à son arrestation le 17 juin 2015, elle a subi « d’énormes pertes financières » car elle s’est retrouvée sans argent après que ses biens avaient été saisis. Son époux, lui, évoque « des dommages à leur réputation ». Les défendeurs demandent à la cour de rejeter la plainte.

Rappelons que le 25 avril dernier, le tribunal de Cure- pipe avait rayé les charges provisoires qui pesaient sur Adeela Rawat et son époux. Ce dernier répondait quant à lui de trois accusations provisoires, soit de “fraudulent use of company property”, “conspiracy” et “false statement”. Adeela Rawat, elle, répondait d’accusations provisoires de “conspiracy”, “money laundering” et “fraudulent use of company”.

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