PETROLE : la STC lorgne un terminal de Rs 6 md

La State Trading Corporation (STC) ambitionne de mettre sur pied un terminal pétrolier à Port-Louis en vue de faire de Maurice un petroleum hub pour la région et sur ce qui est en passe de devenir la route du pétrole dans cette partie de l’océan Indien. Cet organisme, qui s’est retrouvé ces dernières années au centre de controverses financières, comme la petroleum hedging saga, se donne les moyens de réaliser cet ambitieux projet, dont les investissements à terme avoisineraient quelque Rs 6 milliards.
Dans l’immédiat, une première étape sera franchie dans le port avec la construction de nouvelles facilités de stockage de produits pétroliers et de gaz ménager aussi bien que d’un nouveau réseau de pompage à l’Oil Jetty. Entre-temps, la STC devra procéder au choix de consultants pour l’élaboration d’un Master plan portant sur les National strategic and operation petroleum reserves.
L’échéance pour installer à Port-Louis les facilités d’un terminal susceptible de répondre aux besoins en produits pétroliers pour cette partie de l’océan Indien coïncide avec la période du schéma directeur du port, soit 2020. Mais devant l’urgence de la situation, avec une demande accrue en bunkering compte tenu de la nouvelle importance de la route du pétrole de l’Afrique vers l’Extrême Orient et des problèmes de demurrage fees avec le débarquement pétrolier à partir du tanker Red Eagle, soit environ US $ 44 000 par jour, la STC a cru nécessaire de s’engager dans la première étape de ce développement portuaire.
Au cours des deux prochaines années, la STC se propose de pomper des investissements de l’ordre de Rs 1,3 milliard dans le secteur portuaire en vue de procéder à un upgrading des facilités pétrolières. Les travaux se dérouleront en deux volets, soit Rs 750 M pour le volet de stockage d’essence et de mazout et Rs 500 M pour le gaz ménager aussi bien que des travaux pour de nouveaux pipelines dans le port en vue d’accélérer le débarquement à chaque accostage du Red Eagle.
Ces travaux, qui devront s’échelonner sur 18 à 24 mois, comprendront la construction de deux nouveaux réservoirs d’essence d’une capacité maximale de 7 500 tonnes métriques chacun, d’un troisième réservoir de 10 000 tonnes métriques pour le gaz ménager. La mise en place de dedicated pipelines et la construction de salles de contrôle, de bureaux administratifs et de loading bays pour la livraison aux camions-citernes sont également prévues. Une superficie de deux hectares a été réservée pour les besoins de ce projet susceptible d’accueillir des facilités de stockage d’une capacité de 40 000 tonnes.

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