LE PM : Se enn joke de mauvais goût

Revenant d’une visite privée de quatre jours à Rodrigues, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, commentant pour la MBC et la chaîne de radio privée Top FM les allégations du trafiquant de drogue Peroumal Veeren, les a qualifiées de « joke de mauvais goût ». Dans un communiqué émis hier dans la soirée, le Prime Minister’s Office soutient que « les mensonges du trafiquant Peroumal Veeren, condamné à 34 ans de prison, ne peuvent avoir pour but que d’essayer de ralentir le démantèlement du trafic de drogue à Maurice ».
« C’est enn joke de très mauvais goût. C’est bann faussetés ki li finn débité devant la commission. Et tout dimounn pe trouver ki manière mo déterminer pou démantèle le network de la mafia de la drogue. Et sa network la de zour en zour, nou pe trouver ki manière nou pe fer bann saisi. Bann saisi ki zamé finn ena dans le passé », a déclaré Pravind Jugnauth dans le salon d’honneur du Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport, hier en début de soirée. Il a ajouté que « alors kan, bien sir, zot reservoir pe koumans sek, se n’est ki azordi ki enn mafia vinn fer enn allégation pareil ».
« Bien sûr et mo swete ke la commission danket ale au plus profond de sa bann allégations la parski bizin kestionner et bizin conner. Lor seki li pe dir, bizin conner exactement ki bann détails, couma seki li pe dir la, couma inn fer sa bann zafer li pe dir la. Mo attan a ce ki la commission fer sa travay la pou determine dans les faits et les détails de la véracité de sa bann propos la », devait-il poursuivre.
Pour ce qui est de la suite de ces allégations devant la commission Lam Shang Leen, le communiqué du Prime Minister’s Office conclut que « le Premier ministre continuera à combattre le trafic de drogue dans le pays et traquer les marchands de la mort. Aucune tentative d’intimidation ou de dénigrement planifié ne pourra l’empêcher d’accomplir sa mission de libérer le pays et, surtout, les jeunes du fléau de la drogue et des activités criminelles des trafiquants. En conséquence, le Premier ministre décidera de la marche à suivre ».

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