PONZI SCHEME : Alerte et sanctions à la FSC

Depuis la semaine dernière, la Financial Services Commission (FSC) est en état d’alerte avec des dénonciations en règle de l’implication de Belvedere Management Company, enregistrée dans l’offshore, dans deux Ponzi Schemes d’un montant de Rs 9 milliards à l’étranger. Dans le sillage des révélations d’Offshore Alert sur ces Ponzi Schemes, faisant l’objet d’enquêtes par la City of London Police et aux îles Caïmans, la FSC est passée à l’offensive à la fin de la semaine dernière en annulant les Global Business Licences de Lancelot Global PCC et The Four Elements PCC, deux entités opérant sous la Management Company de Belvedere Management Group, qui couvre également des juridictions comme l’Afrique du Sud, les îles de Guernsey et Caïmans ainsi que Londres. L’enquête de la FSC, qui a débuté en octobre dernier, se poursuit avec la possibilité d’une étroite collaboration avec les autorités compétentes à Londres et aux îles Caïmans.
Ainsi, depuis jeudi dernier, la FGSC a enlevé les permis de Collective Schemes de Lancelot Global PCC et de The Four Elements PCC, qui avaient été octroyées sous les dispositions de The Financial Services Act en 2009 et 2008 respectivement. Les noms de ces deux sociétés sont cités en marge de deux scandales financiers (Ponzi Schemes) de Rs 5 milliards à Londres et de Rs 4 milliards aux îles Caïmans. Le Mauricien a essayé en vain d’entrer en contact avec un des directeurs mauriciens de Belvedere Management Group, installé à Ebène Cyber City. « Je suis navrée, M. Kenneth Maillard n’est pas au bureau ce matin », a déclaré la réceptionniste du groupe ce matin.
Du côté de la FSC, la décision de retirer les Global Business Licences à ces deux sociétés opérant sous le Belvedere Management est confirmée officiellement. « Effectivement, les communiqués émis en fin de semaine dernière sont suffisamment explicites à ce sujet. Une enquête est actuellement en cours au niveau de l’Enforcement Division sur les faits qui sont reprochés à ces deux sociétés. Nous n’écartons pas la possibilité que d’autres communiqués soient émis subséquemment », fait-on comprendre du côté de la FSC.
« Depuis octobre de l’année dernière, les opérations de ces sociétés sont sur le radar de surveillance de la FSC. Déjà à la fin de l’année dernière, nous leur avons demandé de mettre un terme à leurs activités d’Accepting Deposits ». S’il y a lieu, nous allons coopérer avec les enquêtes ouvertes dans d’autres juridictions », ajoute-t-on toujours du côté de la FSC. Dans le sillage de la dénonciation d’Offshore Alert, une société américaine spécialisée dans la lutte contre la fraude et les crimes en col blanc dans des centres offshore, la FSC souligne à l’intention des Stakeholders qu’au vu d’une « investigation conducted at Belvedere’s offices and in accordance with its functions to protect consumers of financial services, the FSC Mauritius has initiated enforcement actions against the company. »
Le Belvedere Management Group, qui est considéré comme un Major Player dans l’offshore mauricien, assure la gestion d’une centaine de Hedge Funds et est également engagé dans « a number of companies involved in many aspects of financial services including fund administration, stock broking, life insurance and asset management around the world ». Le montant des avoirs est évalué à $ 16 milliards, soit près de Rs 500 milliards. Offshore Alert note que « investors have been duped by tweaked net asset values illustrating fictitious capital growth. This is common practice among fraudsters. Funds entrusted with Belvedere, OffshoreAlert maintains, have disappeared through a network of offshore companies. Many of the funds administered have also been promoted and sold through a network of well-known financial services companies and intermediaries, including many in South Africa. »
L’enquête diligentée à la FSC devra confirmer ou infirmer si « offshore group Belvedere Management, which claims to have $ 16 billion of assets under administration, management and advisory, appears to be one of the biggest criminal financial enterprises in history ».
Affaire à suivre…

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