PORT : Arrestation de 14 marins indonésiens

Situation d’extrême tension depuis tôt ce matin dans l’enceinte du port de pêche, à Trou-Fanfaron. Un détachement de la Special Supporting Unit (SSU), basé aux Casernes centrales et armé jusqu’aux dents, a dû être dépêché sur les lieux pour éviter toute détérioration de la situation. Sur place, une centaine de marins indonésiens, membres d’équipage de bateaux de pêche en rade, s’affrontaient en effet à coups de gourdins, de barres de fer et d’armes tranchantes. L’intervention de la police a débouché sur l’arrestation de 14 marins indonésiens, identifiés comme des “ring leaders”.
Selon des recoupements d’informations effectués sur les lieux tôt ce matin, la nuit aura été relativement houleuse à la suite d’incidents ayant éclaté entre deux bandes de marins étrangers. La présence de la police devait néanmoins permettre de tenir à l’écart ces deux gangs rivaux pendant une bonne partie de la nuit. Mais dans la matinée, la situation s’est nettement détériorée, nécessitant la prompte intervention de la SSU.
Les habitués de cette partie de la capitale à cette heure de la journée étaient parfaitement au courant du phénomène, les bagarres entre marins étrangers commençant à devenir de plus en plus régulières et violentes. Ces affrontements résulteraient des fréquentations nocturnes de ces marins.
L’arrivée, en force, des membres de la SSU devait atténuer la pression tandis que tout le périmètre du port de pêche était encerclé par les forces de l’ordre, et ce pour des raisons de sécurité, causant un léger embouteillage sur l’autoroute du Nord au début de l’heure de pointe. Dans un premier temps, la police a procédé à l’arrestation de 14 marins fauteurs de troubles indonésiens. Des armes ont été saisies, dont des barres de fer, des crochets de marins, trois couteaux, un marteau ainsi que des gourdins.
Dans le courant de la matinée, la police prévoyait d’effectuer des perquisitions sur deux bateaux, dont les membres d’équipage sont impliqués dans les incidents. Quant aux Indonésiens arrêtés, ils devaient comparaître en Cour de Port-Louis pour le délit de “disturbance”.

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