Produits non enregistrés : des pharmaciens de l’État et du privé dans le viseur

Depuis au moins deux mois, le ministère de la Santé se trouve en présence de graves allégations de « mauvaises pratiques », mettant en cause certaines pharmacies du privé et de l’État. Selon nos informations, l’ICAC a même été informée de manière régulière ces derniers temps de ces cas de mauvaises pratiques dans le secteur pharmaceutique commercial.  Au sein du ministère, certaines personnes laissent  entendre que la décision de revoir complètement la composition du Pharmacy Board ne serait pas étrangère, et ce avec ces dénonciations. En effet, un nouveau “board” est en place depuis environ deux semaines.

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Les allégations portent surtout sur des médicaments/ suppléments alimentaires non autorisés et ne figurant pas dans la “database” du ministère mais qui ont été importés et mis en vente dans des pharmacies à travers l’île. Cette pratique causerait « beaucoup de préjudice » à des importateurs dûment enregistrés et qui ont commencé à alerter les autorités du problème en donnant des détails sur cette concurrence non conforme aux lois en vigueur.

Selon nos informations, certains de ces pharmaciens sur lesquels pèsent ces accusations « connaissent bien les rouages du système » car ils auraient fait partie dans le passé du Pharmacy Board. « Ils ont tiré avantage des failles dans la loi », confient certains professionnels du secteur. Ces derniers sont étonnés, disent-ils, devant la lenteur des autorités à agir car, dans certains cas, les faits reprochés sont très précis.

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