PROFESSIONNAL LAND SURVEYORS’ COUNCIL BILL: Un organisme de contrôle pour éliminer les « arpenteurs braconniers »

Le projet de loi visant la création d’un Conseil des arpenteurs a été voté hier soir sur un ton consensuel.  Les quatre intervenants, des deux côtés de la Chambre, ont été unanimes à dire qu’il était temps de réguler la profession dans l’intérêt du public et de redonner ainsi au métier d’arpenteur ses « lettres de noblesse ».  
« Nous voulons protéger le public contre des “unscrupulous so called land surveyors” et nous assurer qu’il y ait une approche beaucoup plus professionnelle dans ce domaine. Ce conseil veillera à la bonne pratique dans la profession et à la qualité du service », a dit le ministre Abu kasenally, ministre du Logement et des Terres, en présentant ce projet de loi. Joe Lesjongard (MMM), Prithvirajsing Roopun (MSM) et Francisco François (OPR) ont eux aussi dénoncé, dans leurs interventions, les « brebis galeuses » et les « braconniers » qui ont abusé de la confiance de leurs clients et qui ont terni l’image de la profession. Ces députés pensent que la création de ce Council of Professional Land Surveyors est « un pas dans la bonne direction » car il y aura dorénavant un mécanisme de contrôle. Toutefois, ces trois orateurs ont soulevé quelques points qui ne sont pas sans pertinence, tels les critères académiques requis pour être enregistré comme Professional Surveyor et l’apport des nouvelles technologies dans la pratique de la profession aujourd’hui. Le député Roopun trouve que le “Diploma” mentionné dans la législation  comme qualification de base requise n’est pas suffisant « car le métier est un domaine de grande technicité et de grande précision », et qui requiert, selon lui, des compétences pointues. « La profession fait face à beaucoup de difficultés en raison de la transformation dans le monde. Le métier d’arpenteur est devenu aujourd’hui une “multi-talented profession” et requiert donc plusieurs compétences.  La nouvelle législation a-t-elle tenu compte des technologies ? » s’est interrogé Joe Lesjongard.

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