Projet hôtelier de Bel Ombre : « Nous allons nous tourner vers l’ICAC », prévient AKNL

Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL) a, ce mercredi, tiré la sonnette d’alarme quant à un énième projet hôtelier : celui de Bel Ombre, cette fois. Du fait que le rapport Environment Impact Assessment (EIA) du projet soit jugé comme « incomplet », Yan Hookoomsing a prévenu que « nous allons nous tourner vers l’ICAC pour qu’une enquête soit menée ».

« Il n’est pas question de continuer à tolérer l’inaction du gouvernement », a ajouté le porte-parole du collectif.

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Par la suite, Yan Hookoomsing a évoqué quelques-uns des « manquements » du rapport EIA du projet de hôtelier de Bel Ombre. « Ce n’est pas possible qu’un ministre refuse de faire son travail. C’est AKNL qui doit accomplir son boulot et étudier le rapport ».

A Vela Gouden, membre du collectif, de renchérir : « Rapor finn met dan tirwar, institision inn aret fonksione ».

Yan Hookoomsing a soutenu ne pas comprendre comment les officiers du ministère de l’Environnement « ne voient pas ce qui se passe ». Car, pour lui, « le projet de West Coast sera une catastrophe ».

En somme, le collectif a constaté que la privatisation des plages se poursuit sous l’Alliance Lepep comme au temps des précédents régimes, et ce, malgré les promesses électorales.

« Jhugroo ek Soodun inn fer laplaz vinn prive », a constaté Yan Hookomsing, porte-parole d’AKNL. « Il semble que, comme la population mauricienne ne fait pas partie du contrat, elle n’a pas son mot à dire. C’est ce qu’on appelle la privatisation ».

Face à cette privatisation, « nous voulions soumettre une demande de Judicial Review contre Jhugroo (ministre des Terres) », a déclaré Yan Hookoomsing. Mais, a-t-il ajouté, « minis pe zwe kouk, Jhugroo pe gagn per ».

Série d’activités.

AKNL va lancer une série d’activités cette semaine en vue de sensibiliser et de fédérer autour de leur combat contre « cette grande braderie de Maurice ».

Pour Vela Gounden, membre du collectif, « la situation actuelle est intolérable », car, a-t-il souligné, « la très grande braderie de notre patrimoine continue ».

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