The proof of my pudding is in the eating

Vous savez quoi ? Ce jour-là, tout mon voisinage était au courant que j’avais fait un pudding de pain. Comment ? Parce que premièrement, j’ai exalté Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, les anges des pâtissiers, en hurlant de joie pour avoir exaucé ma prière. Pendant un peu plus d’une heure, c’est-à-dire le temps qu’a demandé chaque étape de la préparation de ma recette, j’ai invoqué ces anges pour que le résultat soit réussi. À la sortie du gâteau du four, j’ai sauté de joie. J’ai brisé mes cordes vocales.
Deuxièmement, après tant d’émotion devant mon pudding dipin, qui sentait bon, bon, bon… la vanille, les fruits secs et ce petit parfum qui caractérise le pudding, j’ai fait la tournée des maisons voisines pour partager une tranche de ma réussite. Et que dire quand les voisins ont tous mangé leur part de gâteau et dit leur appréciation, sincère, positive. Ayo ! J’étais aux anges, avec Michel et les autres.
Je dois vous dire que c’était mon premier pudding dipin, alors que c’est un vieux classique dans les maisons mauriciennes. Je dois aussi dire que je l’ai fait un peu au pif, que j’ai calculé le grammage des ingrédients selon la quantité de pains. Ce qu’il y a de bien avec ce pudding, c’est que le pain rassis, oublié au frigo, n’est pas gaspillé ! Sur ce, bon pudding !

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