RAPPORT DU PRB: La FPBOU pour le paiement des arrérages

La Federation of Parastatal Bodies and Other Unions (FPBOU) est impatiente de connaître le contenu du rapport du Pay Research Bureau (PRB) pour la fonction publique, dont la publication a été annoncée pour ce mois-ci. « Un rapport “long overdue” ! ». C’est ce qu’a déclaré Deepak Benydin, président de la FPBOU, lors d’une conférence de presse, ayant pour thème le rapport du PRB, hier après-midi au centre social Marie Reine de la Paix. Pour rappel, le rapport du PRB était attendu l’année dernière, mais sera finalement rendu public « avant la fin mars », comme l’a indiqué récemment le Premier ministre sir Anerood Jugnauth. Tout comme l’ensemble des plateformes syndicales de la fonction publique, la FPBOU réclame que les paiements soient effectués avec effet rétroactif à partir de janvier 2016, tenant ainsi compte des arrérages. Ce document, rappelle le syndicaliste, « est essentiel pour revoir les salaires et les conditions de travail dans la fonction publique ».
Par ailleurs, la FPBOU réclame l’institution d’une Parastatal Bodies Service Commission. De plus, la FPBOU s’est prononcée contre la privatisation de la Central Water Authority. « Partout dans le monde où il y a eu privatisation, le tarif de l’eau a augmenté et il y a même eu des cas de corruption », indique Deepak Benydin.
Autre sujet abordé : le cas de la SICOM. La fédération réclame une enquête sur certaines « largesses » (voyages, emprunts) dont bénéficierait le top management de la compagnie d’assurances d’État. Une rencontre avec le ministre de la Bonne gouvernance Roshi Bhadain, en présence du conseil d’administration et du syndicat des employés, est prévue pour bientôt avec, pour thème principal, le dernier rapport salarial.
La syndicaliste Rehana Ameer-Gafoor a commenté de son côté les recrutements effectués « à gauche et à droite » dans les corps para-étatiques. Ce qui mène dans la plupart des cas, selon elles, à une « mauvaise gestion » pouvant causer « l’éclatement » de l’organisme en question. « C’est de l’argent public qui est gaspillé », fait-elle remarquer. Rehana Ameer-Gafoor a fait appel au Premier ministre afin qu’il « put the right person at the right place ».

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