RÉGION | Lutte contre la piraterie – Maurice passe la présidence du groupe de contact au Kenya

Maurice passera la présidence du groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes demain matin lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel Sofitel, à Flic-en-Flac. Le ministre des Affaires étrangères, Nando Bodha, passera à cette occasion le flambeau à la ministre kényane de la Défense, Monica Juma.

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Cette cérémonie marquera la fin de deux années de présidence par Maurice au nom de la COI au sein de cette plateforme internationale axée sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes. Maurice a accueilli deux sessions plénières du GGPCS en juillet 2018 et en juin 2019. Le Kenya sera le 3e pays de la région, après les Seychelles et Maurice, à occuper la présidence de ce groupe établi à la suite d’une résolution des Nations unies en 2009. Plusieurs sujets d’actualités seront également abordés lors de cette réunion, notamment la libération prématurée des prisonniers somaliens ainsi que les crimes et menaces en mer associés à la piraterie.

Le Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS), qui regroupe 68 pays et 24 organisations régionales et internationales, a été créé le 14 janvier 2009, conformément à la résolution 1851 du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce forum international ad hoc rassemble les acteurs concernés par la piraterie somalienne : pays de la région, d’Europe occidentale, du Moyen-Orient, d’Asie et des Amériques, l’industrie, les organisations maritimes et les ONG. Le Groupe de contact coordonne les efforts politiques, militaires et non gouvernementaux pour lutter contre la piraterie au large des côtes de la Somalie, veiller à ce que les pirates soient traduits en justice et appuyer les gouvernements locaux à développer des capacités de sécurité maritime durables.

Le CGPCS combine des idées que les universitaires ont qualifiées « d’informelles » ou de « gouvernance expérimentale ». L’approche du Groupe de contact, dans la manière dont elle est centrée sur l’informalité, l’inclusion et la représentation multipartite, est semblable à d’autres groupes de contact et constitue une tentative de trouver des solutions innovantes en dehors des organisations internationales formelles. Le caractère expérimental du CGPCS est cependant « unique ». Ce dernier est un mécanisme flexible et ouvert, qui a régulièrement testé de nouveaux moyens de coordination, développé de nouvelles idées et projets, et qui répond dans ses procédures de travail aux exigences de la situation en Somalie et en mer. La COI continuera à assurer la coordination des activités du CGPCS.

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