REPORTAGE : Anoska, il faut peu pour être heureux 

Les vacances pour les petits du primaire tirent bientôt à leur fin. Profitant de ces quelques jours de liberté avant de se retrouver entre les quatre murs de leurs classes, où leurs yeux seront rivés vers le tableau blanc et leur imagination en veilleuse pour se concentrer sur des devoirs et les examens, les enfants d’Anoska jouent allégrement dans les rues de leur cité. Loin des aires de jeux des centres commerciaux et des activités ludiques payantes qui leur sont inaccessibles, des petits garçons s’amusent à faire la course en poussant une roue usée à l’aide d’une bouteille en plastique aplatie. À ce jeu, certains sont imbattables. Leurs cris et leurs rires traduisent l’innocence de l’enfance. Ils n’iront pas jouer ailleurs que dans les impasses de leur cité.
Dans les bois qui encerclent Anoska, il peut se passer des choses, disent les enfants. Si seulement il n’y avait que des bêtes sauvages, un peu comme dans les contes… Mais il y a des méchants hommes qui y rôdent, disent-ils. Des filles, elles, jouent au volley-ball.
Quand ils reprendront le chemin de l’école, certains saisiront la balle au bond pour emboîter le pas aux jeunes étudiants d’Anoska, qui font des études supérieures à l’étranger.

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