RÉSIDENCE LA CURE—INCENDIE: Le corps calciné d’une nonagénaire retrouvé dans sa maison

Le corps calciné d’Yvette Ang-Ho, âgée de 95 ans, a été extirpé de son domicile à Résidence La Cure tard hier soir après qu’un violent incendie a ravagé une partie de sa demeure. Vers 9h hier, les casernes de pompiers de Port-Louis ont reçu l’alerte et une équipe a été dépêchée sur place.
Des badauds, qui tentaient d’éteindre le feu, n’arrivaient pas à entrer dans la maison en raison de l’épaisse fumée noire. La famille Ang-Ho a pu quitter la maison à temps mais la nonagénaire, Yvette Ang-Ho, n’a, elle, pu sortir, et ce car étant alitée et ne pouvant se déplacer sans l’aide d’une personne. Les soldats du feu, qui ont essayé de s’introduire dans la maison pour tenter de la sauver, ne sont pas arrivés à dégager suffisamment rapidement un passage. Entre-temps, la police d’Abercrombie empêchait les habitants de s’approcher trop près des flammes. Ce n’est que vers 23h que le cadavre d’Yvette Ang-Ho a été placé dans un véhicule de la police pour être transporté à la morgue de l’hôpital Jeetoo, à Port-Louis, où une autopsie sera pratiquée aujourd’hui pour déterminer la cause du décès.
Des membres du Scene of Crime Office ont examiné la maison incendiée hier soir et y ont effectué certains prélèvements. Des techniciens du CEB ont également inspecté la maison pour voir si un court-circuit ne serait pas à l’origine du sinistre. Ils soumettront un rapport aux enquêteurs de la police sous peu. Le propriétaire de la maison n’était pas en état d’évaluer les dégâts matériels causés par l’incendie. Pour le moment, la police a écarté la thèse criminelle et privilégie un incendie accidentel, même si le flou persiste sur les circonstances du drame.
Par ailleurs, une retraitée de 74 ans a subi hier de graves brûlures sur le corps alors qu’elle tentait d’allumer une plaque à gaz chez elle à Beau-Vallon. En tentant d’éteindre le feu qui avait pris sur ses vêtements, sa fille de 37 ans s’est brûlé les mains. Cette dernière s’est rendue à l’hôpital de Mahébourg, où elle a reçu les soins nécessaires. Elle a ensuite pu regagner son domicile. La septuagénaire, elle, est admise à l’unité des grands brûlés de l’hôpital de Candos, où son état de santé est jugé sérieux. La police de Mahébourg a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du drame.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -