RICKY MAINGARD : On pouvait s’attendre à mieux

On s’attendait à voir Ricky Maingard lutter pour le titre cette saison. Mais c’était sans compter avec les aléas de la compétition. Avec 34 victoires à une journée de la fin, disons que cet établissement termine la saison de la même manière qu’elle l’avait commencée.
La saison 2015 se présentait comme une bonne occasion pour Ricky Maingard de s’illustrer au plus haut niveau. En jetant un coup d’oeil sur son effectif et les nouveaux qui y figuraient, tout semblait avoir été bien fait pour un savant mélange d’anciens et de nouveaux.
L’entraîneur avait mis sa confiance en une jeune cravache, Brandon Lerena, qui avait déjà eu l’occasion de monter au Champ de Mars. Mais, voilà, une saison, elle est longue et dure et il faut compter avec Dame chance qui parfois vous tourne le dos.
Ainsi, la saison débuta plutôt bien car après trois journées, il comptait trois victoires, soit le meilleur total du début des hostilités. Après un tiers du parcours, tout restait possible, même si la Duchesse était allée du côté de Ramapatee Gujadhur. Le Barbé se profilait à l’horizon et, avec One Cool Dude, tout était permis. Mais ce dernier retrouva un Bulsara remonté et laissa passer sa chance.
Brandon Lerena faisait de son mieux, même si on reconnaît qu’il n’a pas eu la partie facile avec certains de ses compatriotes. Le Sud-Africain restait en lice pour les lauriers et semblait promis à un bel avenir.
Cependant, Brandon Lerena devait mettre pied à terre en cours de route, incapable de repousser la pression et se sentant aussi «home sick».
Ce départ précipité devait coïncider avec la mauvaise passe de l’établissement. Ricky Maingard fit appel à Rye Joorawon, un vieux de la vieille, pour rester dans le bon tempo. Mais le Mauricien eut à passer par un temps d’adaption sans oublier un problème de nourriture pour les chevaux, la décision de l’assistant Nicolas Dupavillon d’aller tenter sa chance en Australie et l’opération que dut subir l’entraîneur.
Force aussi est de reconnaître que les fixtures des courses, surtout en ce qui concerne les chevaux qu’on pouvait considérer comme les porte- drapeaux de l’écurie, en l’occurrence Top Jet et One Cool Dude, ont aussi pesé lourd dans la balance. Heureusement, ce dernier est parvenu à se rebiffer dans la Coupe d’Or et justifier la confiance placée en lui.

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