Rose-Hill/Port-Louis : cohabitation compliquée entre le métro et les bus

  • Des usagers affirment constater un nombre réduit d’autobus sur le trajet assuré par les Urbos 100

La rentrée s’est faite péniblement ce lundi. Les voyageurs par autobus se dirigeant vers la capitale ont subi de plein fouet les affres du métro, dont ils sont les premières victimes, et ce sans compter les embouteillages. Moins d’autobus aux heures de pointe ce matin pour se rendre au travail et des autobus pleins à craquer.

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Voilà à quoi se résumait la situation, la cause en revenant bien évidemment au fait qu’une partie des autobus sur l’axe Rose-Hill/Port-Louis a désormais été déployée comme “feeder buses”, et dont l’impact se faisait donc pleinement ressentir ce matin. Mais les habitudes ont la dent dure et les voyageurs – encore peu habitués au métro – ont préféré continuer de prendre l’autobus ce matin pour se rendre au travail.

D’un autre côté, dans les stations de métro comme dans les rues, on apercevait la majorité des “feeder buses” vides de passagers, la grosse majorité des employés de Port-Louis ayant pris le bus ce matin.

« Je ne sais pas comment et où acheter le ticket de métro. Je ne sais pas s’il faut arriver à la station en avance et même comment la machine fonctionne. Cela me stresse un peu, surtout le matin, alors qu’on est pressé pour arriver à l’heure au travail. Je pense que les autorités doivent davantage communiquer sur ces aspects. Peut-être qu’à ce moment-là, je prendrais le métro. Mais là, je ne suis pas habitué à ce nouveau système », explique un voyageur.

« Nous sommes piégés. Il y a définitivement moins d’autobus pour nous rendre à Port-Louis et nous avons vu ce matin des “feeder buses” rouler vides et en stationnement près des stations. C’est clair que tôt ou tard, nous devrons nous rabattre sur le métro pour aller travailler car avec moins d’autobus sur la ligne Rose-Hill/Port-Louis, cela deviendra obligatoire pour nous », explique ce couple.

« Monn atann 10 minit en plus lor bis stop se matin, pa ti ena bis. Monn rant tar dan travay. Si sa kontinie, mo pou blize al pran metro, mo pou get solusion ki pli fasil, li normal, mai pou bizin pai pli ser akoz feeder bus-la pou payan. Eski mo anployer pou ranbours sa ? Sa ki nou pa kone-la », s’inquiète cette employée de la capitale.

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