SAISIE DE PLANTS DE CANNABIS : Un tailleur de pierre devant les Assises

Le procès intenté à Fareed Mulung, un tailleur de pierre de Mare-d’Australia, s’ouvre devant les Assises aujourd’hui. Me Mahen Saulick, son homme de loi commis d’office, avait écrit au bureau du Directeur des poursuites publiques pour qu’une réduction de charge soit considérée, soit pour que l’élément de trafic soit retiré. Fareed Mulung avait été arrêté en novembre 2015 après la découverte, par des enquêteurs de l’ADSU, de 2 189 plants de cannabis dans sa cour. Les plants étaient cultivés dans de petits pots et étaient dissimulés parmi des fleurs. La valeur marchande de la drogue est estimée à Rs 6 M. Il est reproché à Fareed Mulung d’avoir cultivé ces plants pour en faire du trafic.?Fareed Mulung avait indiqué à la cour qu’il n’avait pas les moyens de retenir les services d’un avocat. Le juge Benjamin Marie-Joseph avait alors assigné, in forma pauperis, l’avocat Mahen Saulick pour le défendre. La poursuite est représentée par Me Pravin Harrah. L’accusé plaide non coupable et une quinzaine de témoins ont été assignés à ce procès.
 
ENLÈVEMENT D’UN ENFANT : Le “guilty plea” d’un homme de 70 ans maintenu
Moosib Mirjane, âgé de 70 ans, est poursuivi en Cour intermédiaire sous une charge d’abduction of child en violation à la Child Protection Act. Il lui est reproché d’avoir enlevé une enfant en utilisant de la force sans le consentement du tuteur légal. À l’appel du procès, après que la charge lui a été lue, l’accusé avait plaidé coupable. Cependant, quelque temps après, il devait se rétracter indiquant à la cour « ne pas avoir compris ce qui avait été dit » ce jour-là et avait logé une motion pour un “change of plea”. Son homme de loi avait expliqué que c’est une personne âgée, n’étant pas familière au jargon de la cour. L’homme de 70 ans, dit-il, « n’a pas compris le mot “guilty” ». La poursuite devait pour sa part souligner que la charge lui avait été lue en créole, une langue qu’il comprend et qu’à aucun moment il n’avait déclaré en cour qu’il ne comprenait pas les procédures. La magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a trouvé que l’accusé n’a en effet jamais fait savoir qu’il ne comprenait pas certains mots ce jour-là et que son plaidoyer de culpabilité a été fait en connaissance de cause, qu’il est sans équivoque et qu’il a été fait librement et volontairement. « The court will be more cautious in using its discretion to allow a change of plea when the accused is represented when his guilty plea was entered, for he had had the opportunity of being well advised by his counsel », dit le jugement.

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