SANTÉ PUBLIQUE : Plusieurs manifestations syndicales prévues à partir de cette semaine

Nos hôpitaux vont mal et leurs services aussi. Outre un manque de personnel,  dont des infirmiers et des domestiques, les hôpitaux publics souffrent d’un cruel manque de place. Des patients doivent attendre sur des bancs toute une journée, voire tard dans la nuit, pour être admis en salle. “C’est le chaos”, disent les membres du personnel qui sont surchargés. Mais pire, ajoutent-ils, le traitement accordé par le ministère de la Santé au personnel. Si certains parlent d’intimidation syndicale, d’autres déplorent la victimisation et les transferts punitifs pour avoir élevé la voix. Dans cette optique, la Nursing Association, qui réclame des explications du ministère de la Santé quant au transfert punitif dont auraient été victimes ses membres, envisage une manifestation le  28 mars devant le ministère de la Santé. Suivra des manifestations le 30 mars devant l’hôpital Jeetoo et le 1er avril devant l’hôpital Brown Séquard. Parallèlement, face au non-respect du droit syndical à l’hôpital de Moka, la  Ministry of Health Employees Union y organise, ce mercredi, une manifestation pacifique.
Outre le manque accru de personnel tant au niveau des infirmiers qu’à celui des domestiques, il existe également un manque de formation du personnel, plus précisément au sein de l’hôpital psychiatrique de Brown Séquard (BHS). C’est ce qu’indique Ram Nowsadick, président de la Nursing Association (NA), qui fait ressortir que dans un hôpital comme le BHS, il n’y a que 300 infirmiers pour 850 patients à besoins spécialisés. Or, le ministère a aussi procédé en janvier dernier au transfert de plusieurs infirmiers du BHS désormais postés dans des wards généraux dans d’autres hôpitaux de l’île. “Sans aucune raison, sans aucune consultation avec le syndicat, le ministère a sorti une circulaire le vendredi 18 janvier pour le transfert de ces infirmiers, dont des membres actifs de la NA, qui ont dû prendre leur nouveau poste le lundi suivant”, dit Ram Nowsadick. Cela, ajoute-t-il, sans que le ministère ne tienne compte que certains de ces infirmiers transférés ont signé un bond de 5 ans car spécialisés en psychiatrie.

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