SECTEUR DU BÂTIMENT : L’industrie se redresse mais le manque de main-d’œuvre inquiète

  • « With Millenials set to dominate the workforce in the next ten years, we are faced with a monumental task of reducing barriers to employment », dit le president d’UBP, Marc Freismuth

Le secteur du bâtiment se redresse depuis 2017, après plusieurs années de contraction. Mais la difficulté à trouver de la main-d’œuvre suscite l’inquiétude des opérateurs. Marc Freismuth, president du conseil d’administration d’UBP, en fait d’ailleurs état dans le dernier rapport annuel du groupe.

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Avec la forte croissance dans le secteur de la construction en 2018 (9,5%) et 2019 (8,5%), dopée par les grands projets infrastructurels, la demande pour les matériaux de construction a grimpé. L’année dernière, le groupe UBP a réalisé une bonne performance, dépassant ainsi ses attentes, avec un chiffre d’affaires excédant Rs 3 milliards pour la première fois, soit de Rs 3,2 milliards (en hausse de 10,6% comparé à 2018). Ses profits opérationnels sont en hausse de 27,5%, atteignant Rs 279,4 millions, contre Rs 219,2 millions en 2018. Tandis que ses bénéfices nets ont progressé de 43,7% pour s’établir à Rs 207,3 millions. Son ratio d’endettement a diminué légèrement, « which demonstrates our ability to prusue growth without increasing our debt ». Et Marc Freismuth de poursuivre : « It also reflects our approach to success, wich is grounded in a long-term view, rather than on taking excessive risks to maximise short-term earnings. »

Si les opérations du groupe ont évolué de manière satisfaisante sur le plan local, ce n’est pas vraiment le cas pour les filiales étrangères, notamment au Sri Lanka, « though we received the permit that allowed us to restart our activities in Sri Lanka, the country was struck by a terrorist attack in April 2019, which directly impacted our operations ». S’agissant de Madagascar, l’environnement d’affaires « complexe » rend les choses difficiles, sans oublier « a lack of transparency and administrative constraints » qui continuent de poser un sérieux challenge, souligne le No 1 d’UBP. Pour trouver des solutions, UBP travaille à rechercher des partenariats locaux qui l’aideront à renforcer ses opérations régionales.

Pour en revenir à Maurice, durant ces dernières années, l’industrie du bâtiment a été sujette à une volatilité sur le plan macroéconomique. Elle a amorcé son redressement en 2017 et continue de progresser à un rythme de croissance soutenu depuis 2018, notamment avec la mise en œuvre de grands projets (Metro Express, Road Decongestion Programme, ainsi que les Smart Cities). Cette dynamique de croissance devrait se poursuivre cette année.

Toutefois, l’un des plus grands défis du secteur « est la faible disponibilité de travailleurs qualifiés », fait valoir Marc Freismuth, qui ajoute que les jeunes ne sont pas réellement intéressés à travailler dans le secteur « due to a negative perception of our industry. With Millenials set to dominate the workforce in the next ten years, we re faced with a monumental task of reducing barriers to employment and adapting to these new demographics ». Le succès futur du groupe dépendra donc de sa capacité à trouver de la main-d’œuvre formée, « retain them and inspire thier loyalty ». Sans les ressources humaines appropriées, « we will be unable to support the influx and complexity of projects », prévient le président d’UBP.

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