SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : Des techniciens de sept PEID se rencontrent à Maurice

Des techniciens de haut niveau en matière de sécurité alimentaire et de nutrition de sept Petits États insulaires en développement (PEID) de la région de l’Atlantique et de l’océan Indien se sont réunis depuis hier pour fournir leurs contributions à la finalisation du Programme d’action mondial (GAP) sur la sécurité alimentaire et la nutrition des PEID.
L’atelier consultatif régional, qui durera jusqu’au 6 avril, est organisé conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Commission de l’océan Indien (COI) à Maurice. Les discussions se concentrent sur les principaux problèmes de sécurité alimentaire et de nutrition auxquels sont confrontés ces PEID, y compris le triple fardeau de la malnutrition (sous-nutrition, déficiences en micronutriments et obésité), et reconnaissant les circonstances particulières auxquelles sont confrontés les PEID, dont la surface des terres agricoles limitées, l’éloignement, les environnements naturels fragiles et une vulnérabilité élevée aux impacts du changement climatique.
Le GAP est un document d’orientation destiné à fournir un cadre pour une approche plus cohérente de la conception des interventions afin d’améliorer la sécurité alimentaire et la situation nutritionnelle des PEID. Ce document, un suivi direct des Modalités d’action accélérées des PEID (l’initiative SAMOA),  vise à accélérer l’action en matière de sécurité alimentaire et de nutrition dans les PEID et, ainsi, à soutenir leurs efforts en vue de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Le GAP est structuré autour de trois objectifs : 1) l’amélioration des environnements propices à la sécurité alimentaire et à la nutrition grâce à la promotion de l’engagement politique et de la gouvernance, à l’amélioration des capacités et des ressources, à la génération, la diffusion et l’utilisation des connaissances et des informations; 2) le développement des systèmes alimentaires durables, résilients et sensibles à la nutrition basés dans les océans et les mers, l’eau douce et les ressources terrestres; et 3) l’autonomisation des personnes et des communautés par le biais de programmes de protection sociale, d’interventions et de services communautaires ciblés pour prévenir et traiter la malnutrition sous toutes ses formes. Les participants sont le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe, les Comores, les Maldives, Maurice et les Seychelles.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -