Shamila Sonah-Ori : « Je servirai mon pays autrement »

« Le lien de parenté ne vous disqualifie pas. Légalement je suis qualifiée », a voulu faire comprendre Shamila Sonah-Ori face à la presse ce jeudi 31 mai durant le lancement de la 2e édition du livre Doing Business in Mauritius, rédigé par l’avocate Marie Lourdes Lam Hung.

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Shamila Sonah-Ori affirme être « blessée et humiliée » par la « campagne de bassesse » menée contre elle. « J’ai décidé de décliner cette nomination et je n’aurais donc pas l’opportunité de servir mon pays dans cette institution. Je voulais y amener mes compétences et servir cette institution. Les propos envers moi tel qu’activiste notoire ont été faits contre moi, et ma famille a également été impliquée. Je suis dans d’autres institutions. Je servirais mon pays autrement. J’étais candidate en 2000 à 2005 ensuite je n’ai pas été dans aucune instance politique. Le lien de parenté ne vous disqualifie pas. Légalement je suis qualifiée », soutient Shamila Sonah-Ori.

La pression de l’opposition contre la nomination de Shamila Sonah-Ori au sein de deux institutions constitutionnelles, à savoir l’Electoral Supervisory Commission et l’Electoral Boundaries Commission, a connu un dénouement. Cette proche de « Lakwizinn » s’est désistée en indiquant que cette affaire relèverait d’une « politisation à outrance » contre elle de la part des partis de l’opposition et, particulièrement du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval. Par voie de lettre adressée au président de la République par intérim, Barlen Vyapoory, hier après-midi, elle a communiqué officiellement sa décision.

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