LE SOCIOCULTUREL:Influence grandissante depuis 2005

Il est intervenu dans le sillage des discussions sur la réforme électorale qui, elle-même, a été malheureusement couplée avec le Best Loser System avec pour résultat que l’on discute de la viabilité de l’arbre plutôt que de l’avenir de la forêt.
Et si la réforme électorale paraît devoir connaître le même sort qui lui a été jusqu’ici réservé, à savoir, quelques documents rangés ou retournés dans un tiroir,  la participation des politiciens aux cérémonies religieuses et socioculturelle s’achemine vers une inévitable redéfinition. Question de ne pas occasionner le type d’ambiance quelque peu tendue qui a marqué, dimanche dernier, les célébrations du Yaum-Un-Nabi.
Politique/religion, les positions sont franchement divergentes. Paul Bérenger, qui se fait de plus en plus rare dans les « fonctions » socioreligieuses, a déjà fait part de son intention de ne pas assister à des célébrations où le Premier ministre introduit des thèmes politiques. Il était temps!
Le MMM, il est vrai, y réfléchit, depuis un moment. Et c’est dans le cadre de cette réflexion que Steve Obeegadoo avait adressé une question parlementaire précise au Premier ministre le 6 décembre dernier sur les discours politiques aux cérémonies religieuses.
Or, là aussi, Navin Ramgoolam n’a pas pris de position tranchée puisque dans sa réponse, il a d’abord lourdement insisté sur la notion de liberté d’expression avant d’ajouter qu’il considère que « the question of not attending, or avoiding certain types of speeches at, such events is a matter that can best be addressed, not by legislation, but by politicians individually, and by political parties separately within their respective party structures, rules and codes of conduct ».
 

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