SOMMET ÉTATS-UNIS/AFRIQUE : Les chefs de délégation reçus à dîner à la Maison Blanche

Les chefs d’État et de gouvernement dont Navin Ramgoolam, qui se trouve actuellement à Washington en vue de participer au sommet États-Unis/Afrique, seront reçus ce soir à la Maison Blanche par le Président Barack Obama qui organise un dîner en honneur de ses invités. Le Président américain consacrera la journée du 6 août à trois sessions de travail avec les leaders africains avant de s’adresser à la presse dans l’après-midi.
La journée d’aujourd’hui est consacrée au forum des Affaires entre les États-Unis et l’Afrique. Navin Ramgoolam et les membres de la délégation mauricienne seront présents aux différentes sessions prévues dans la journée d’aujourd’hui. Parmi les représentants des organisations mauriciennes à cette réunion figure Sunil Benimadhu, CEO de la Stock Exchange of Mauritius. Ce dernier participera demain à un atelier de travail consacré au marché financier dans le cadre du « Dialogue with African CEOS » organisé en marge du Forum des Affaires.
Hier soir, à l’issue d’une journée consacrée à la société civile, Navin Ramgoolam et l’ambassadeur mauricien Milan Mitarbhan étaient les invités du maire de New York, Michael Bloomberg, à un dîner donné à Capitol Hill à Washington.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a vanté lundi les valeurs démocratiques et les droits de l’homme au premier jour d’un sommet sans précédent entre les États-Unis et l’Afrique centré sur la coopération économique.
« Une société civile forte, le respect pour la démocratie, l’État de droit et les droits de l’homme, ce ne sont pas seulement des valeurs américaines, ce sont des valeurs universelles », a martelé le chef de la diplomatie américaine devant un parterre d’acteurs africains de la société civile. Citant l’exemple de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, John Kerry a affirmé que la plupart des peuples d’Afrique étaient favorables à une limitation à deux mandats pour leurs dirigeants.
« Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques », a dit John Kerry, sans désigner quelqu’un en particulier. Il a rencontré dans la matinée le président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila à qui il avait déjà demandé directement, en mai en visite à Kinshasa, de respecter la limite à deux mandats imposée par la loi fondamentale congolaise, dans la perspective des élections de 2016.

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