Steven St-Pierre : la défense conteste les amendements au chef d’accusation

Dans le procès intenté à Steven St-Pierre devant les Assises, l’avocat de ce dernier, Me Kailash Trilochurn, a objecté aux propositions d’amendements au chef d’accusation porté contre son client. Il soutient que ces “particulars” « enfreignent les droits constitutionnels de l’accusé » et qu’ils « ne sont pas en ligne » avec le récent arrêt émis par la Cour suprême dans cette affaire. La juge Aruna Devi-Narain a fixé les débats sur cette question au 29 mai.

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Lors de la comparution de Steven St-Pierre devant les Assises, la poursuite, représentée par Me Raj Baungally, a fait mention des amendements à la charge retenue contre l’accusé, qui se lit comme suit : « An arrangement with the accuses, rusted by Mr Rayapen, to go and collect a trolley bag and ensure it is delivered to Mr Rayapen for the mutual benefit of accused and Mr Rayapen, given the lucrative nature of the drug business. »

En effet, une opération de livraison surveillée avait été organisée, permettant l’arrestation de Jean Michael Rayapen et de Jean Steven St-Pierre, agent de sécurité de profession. Ce dernier avait été interpellé alors qu’il tentait de récupérer le sac contenant l’héroïne à Port-Louis.

La juge Aruna Devi-Narain avait maintenu le procès, précisant dans son arrêt que « the prosecution to give further particulars of the terms of the arrangement referred to in the information ».

Me Trilochurn a objecté et a expliqué ainsi que ces “particulars” ne sont « pas conformes » au jugement rendu dernièrement par la Cour suprême, demandant de ce fait l’arrêt du procès. Les arguments sur cette question seront entendus le 29 mai avant l’éventuel début du procès sur le fond.

Steven St-Pierre fait l’objet d’une charge “d’attempting to transport heroin”. Il avait été arrêté dans le cadre d’une saisie de Rs 15 M de drogue à l’aéroport le 23 juillet 2011. Une ressortissante malgache, Rakotoarimanana Tsialonina Maminirina, avait alors été interpellée à l’aéroport lors d’un exercice mené par l’ADSU avec 24 boulettes d’héroïne, soit environ 360 g, soigneusement dissimulées dans ses valises.

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